Le Maroc met en avant l’impératif de promouvoir le dialogue interreligieux et interculturel et de lutter contre les crimes de haine en Afrique

Le Maroc met en avant l’impératif de promouvoir le dialogue interreligieux et interculturel et de lutter contre les crimes de haine en Afrique
Descriptive text here

Jeudi 4 avril 2024 à 12h12

Addis-Abeba – Le Maroc a souligné, jeudi à Addis-Abeba, devant le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), l’impératif de promouvoir le dialogue interreligieux et interculturel et de lutter contre les crimes de haine en Afrique.

Lors d’une séance publique du CPS de l’UA sur « les crimes de haine et la lutte contre l’idéologie génocidaire en Afrique », la délégation marocaine a réitéré que le Royaume, avec son histoire civilisationnelle riche et profondément enracinée, a une longue tradition de coexistence pacifique entre les différentes communautés religieuses. et a toujours placé le respect d’autrui au cœur de ses valeurs.

Le Maroc a toujours été un exemple de tolérance religieuse, accueillant depuis des siècles les communautés juive, chrétienne et musulmane, a souligné la délégation marocaine.

Dans ce sens, la délégation a rappelé le Message Royal adressé au 9ème Forum mondial de l’Alliance des civilisations de l’ONU, tenu à Fès en novembre 2022, dans lequel Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’aide, avait souligné que « la politique parle à citoyens, la religion parle à leurs âmes, le dialogue parle à leurs civilisations ».

Ainsi, il est essentiel de promouvoir le dialogue interreligieux et interculturel pour promouvoir la compréhension mutuelle et le respect des différences, a noté la délégation marocaine, notant que le Maroc a déployé des efforts importants dans la lutte contre la discrimination raciale et que les discours de haine tant au niveau national qu’international, se sont concrétisés. notamment par les avancées entérinées par la promulgation de la Constitution de 2011 qui fait, dans son préambule, de la coexistence religieuse et culturelle un préalable essentiel, et renforce son cadre législatif et institutionnel pour promouvoir l’acceptation, la reconnaissance mutuelle et le respect d’autrui, tout en bannissant les stéréotypes et haine.

La délégation a également souligné la contribution indéniable apportée par le Maroc aux initiatives internationales visant à lutter contre les discours de haine qui alimentent la peur et la division. En effet, c’est à l’initiative du Maroc que la journée internationale de lutte contre les discours de haine, qui coïncide avec le 18 juin de chaque année, a été proclamée par l’ONU, en juillet 2021, a souligné la délégation.

Par ailleurs, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté, le 25 juillet 2023, une résolution présentée par le Maroc contre l’incendie du Saint Coran et les discours de haine. Ladite résolution « déplore vivement tous les actes de violence visant des personnes en raison de leur religion ou de leurs convictions, ainsi que tous ceux visant leurs symboles religieux et leurs livres saints, ce qui constitue une violation du droit international », a rappelé la délégation.

L’inclusion, dans la programmation mensuelle du CPS du mois d’avril, d’un thème aussi important relatif aux crimes de haine et à la lutte contre l’idéologie génocidaire, révèle l’importance cruciale accordée à ce sujet dans une conjoncture économique actuelle. monde caractérisé par l’exacerbation exponentielle du discours de haine sous toutes ses formes et dimensions et l’augmentation du nombre de victimes de ce fléau, non seulement en Afrique mais partout dans le monde, a souligné la délégation, notant que les crimes de haine ont un impact dévastateur sur la paix et la sécurité. en Afrique, contribuant ainsi à un cycle de violence et d’instabilité.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV L’Iran, un pays qui coule à cause du pompage de ses nappes phréatiques
NEXT Protection du caribou des forêts et des montagnes