Licenciement d’un salarié confirmé par la justice

Licenciement d’un salarié confirmé par la justice
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Le licenciement d’un salarié confirmé par la justice

Publié aujourd’hui à 8h30

C’était le dernier fichier de la crise administrative qui était encore ouvert. Le Tribunal administratif et public vient de rejeter le recours de la secrétaire municipale adjointe contre son licenciement pour juste motif. Un appel à la Cour fédérale est encore possible. L’Exécutif a pris acte de la décision et « ne peut qu’être satisfait de cette issue favorable, confirmant une nouvelle fois la gestion adéquate de cette situation difficile par la Commune ».

L’affaire est parallèle à celle qui a débuté par un conflit entre le secrétaire municipal et le chef des Ressources humaines et qui a fait couler beaucoup d’encre depuis le début de la législature.

Relation difficile

La collaboration entre le secrétaire municipal et son adjoint s’est dégradée fin 2020, selon la Cour. Le haut cadre a tenu des propos blessants et humiliants envers son collègue. Cela a été confirmé dans le rapport d’enquête de l’ancien juge Müller, mandaté pour faire la lumière sur la crise.

Dans un premier temps, le syndic propose une tentative de médiation, ce que le secrétaire municipal refuse. Un consultant RH est ensuite embauché et remet un rapport. Elle y note que le chef de service considère que la confiance est rompue avec son subordonné et que la poursuite de la collaboration est impensable. Son supérieur lui reproche ses manquements. L’assistante semble prête à trouver une solution constructive pour poursuivre son travail au sein de l’administration générale (SAG).

Collaboration impossible

Dans son rapport, l’enquêteur n’a constaté « aucun manquement aux devoirs » de la part de l’assistante et a estimé qu’aucune mesure disciplinaire ne devait être prise à son encontre. Il écrit également que les difficultés relationnelles entre les deux employés portent atteinte au bon fonctionnement du service et que la poursuite de la collaboration entre eux semble impossible.

Tout en reconnaissant que sa recommandation pouvait laisser entendre que les personnes en conflit avec le secrétaire municipal devaient quitter leur poste, le juge a invité la Municipalité à relocaliser l’adjoint dans un autre service. Il précise que certains membres du SAG, soutenant la secrétaire municipale, ont déclaré ne plus vouloir non plus travailler avec elle.

Dès lors, on lui propose un poste de chef de projet Ressources Humaines. Ce qu’elle a refusé, souhaitant retrouver son poste à la SAG. Sans alternative, la Commune a ouvert une procédure de licenciement, qui s’est déroulée de manière adéquate selon le jugement du CDAP. Pour rappel, le secrétaire municipal a été sanctionné deun blâme avec menace de licenciement. Il est toujours en fonction.

Raphaël Ebinger est rédacteur à la rubrique Vaud & Régions, basé au bureau de Nyon. Journaliste généraliste, il s’intéresse particulièrement à la politique locale, mais aussi au monde de la bière. Auparavant, il a travaillé pour Le Nord Vaudois et Presse Nord Vaudois, mais également aux bureaux de Lausanne et Morges pendant 24 heures.Plus d’informations

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