les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la Nouvelle-Zélande accusent la Chine d’attaques informatiques contre leurs institutions

les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la Nouvelle-Zélande accusent la Chine d’attaques informatiques contre leurs institutions
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Un front commun rarement vu contre Pékin. Les gouvernements des États-Unis, du Royaume-Uni et de la Nouvelle-Zélande ont formellement accusé la Chine d’être à l’origine de plusieurs cyberattaques à grande échelle contre leurs institutions politiques, dans une série de déclarations lundi 25 et mardi 26 mars.

Le ministère américain de la Justice a annoncé avoir inculpé sept Chinois pour « opération de piratage mondiale prolifique » pendant quatorze ans, pour contribuer à la « objectifs d’espionnage économique et de renseignement étranger » de Pékin. Cette opération a nécessité l’envoi de plus de 10.000 emails visant des entreprises, des hommes politiques, des candidats aux élections et des journalistes basés aux Etats-Unis et à l’étranger, précise le ministère dans un communiqué.

Selon Washington, un groupe de pirates appelé APT31 serait à l’origine de cette opération. « programme de cyberespionnage », qui aurait été géré par le puissant ministère chinois de la Sécurité d’État depuis la ville de Wuhan. Les pirates ont eu accès à « comptes de messagerie, comptes de stockage cloud et enregistrements d’appels téléphoniques »a déclaré le ministère américain de la Justice.

Peu de temps après, le vice-Premier ministre britannique Oliver Dowden a déclaré au Parlement à Londres : « acteurs affiliés à l’État chinois » avait commis « deux cyberactions malveillantes » en 2020 et 2021, contre des parlementaires critiques à l’égard de Pékin et contre la Commission électorale du Royaume-Uni. Ces « Les tentatives d’ingérence dans la démocratie britannique ont échoué » et n’aura aucun impact sur les prochaines élections, mais l’ambassadeur de Chine sera convoqué et deux membres de l’organisation APT31 feront l’objet de sanctions, précise Oliver Dowden.

De son côté, la Nouvelle-Zélande accuse un groupe lié à Pékin d’avoir piraté en 2021 le système informatique du bureau du Parlement chargé d’élaborer et de publier les lois. L’agence néo-zélandaise de cybersécurité a lié un groupe connu sous le nom d’APT40, “soutenu par l’Etat” chinois, et une cyberattaque contre les services du Parlement, a déclaré mardi le ministre de la Défense. L’attaque a été repoussée et le groupe a été neutralisé, a-t-elle assuré.

Le Premier ministre néo-zélandais Christopher Luxon a admis à la presse qu’attribuer la cyberattaque à la Chine était une erreur. “pas important”, susceptible de mettre un frein aux bonnes relations avec le principal partenaire commercial du pays. Wellington a exprimé ses protestations auprès de l’ambassadeur de Chine dans le pays, a déclaré le chef de la diplomatie néo-zélandaise : Winston Peters.

En réponse, l’ambassade de Chine en Grande-Bretagne a dénoncé les accusations « totalement infondé » Et « calomnie malveillante ». L’ambassade de Chine à Wellington a pour sa part rejeté « catégoriquement ces accusations infondées et irresponsables »partager son « fort mécontentement ».

 
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