En raison de la trêve internationale, Didier Deschamps et Thierry Henry se sont retrouvés à Clairefontaine la semaine dernière. Et les deux anciens coéquipiers de l’équipe de France ont maintenu la fête en se livrant à une interview croisée devant les caméras de Téléfoot. Un échange sur un ton le plus souvent léger et où les deux hommes ont voulu se taire.
Les larmes de Lizarazu
A l’image de ces deux anciens cadres de l’équipe de France, les Bleus ont toujours été dithyrambiques à l’égard de leur ancien sélectionneur. Bixente Lizarazu avait même les larmes aux yeux sur le canapé de Michel Drucker en parlant d’Aimé Jacquet. « Six mois avant la Coupe du monde, j’étais encore dans le trou. J’avais de la pubalgie et j’ai lutté contre cela pendant près d’un an et demi. Pourtant, Aimé Jacquet m’appelait toujours. Il est venu me voir à Munich et il m’a dit de faire tout le nécessaire en termes de soins et de récupération pour revenir à 100% et être son arrière gauche. a-t-il confié, ajoutant : « C’est dans ces moments-là qu’on sait sur qui on peut compter. »
Fabien Barthez s’est d’ailleurs montré particulièrement élogieux par le passé en évoquant le héros de l’homme à l’origine du sacre 98. « Aimé a été le principal artisan de la victoire en Coupe du monde. Il était un meneur d’hommes hors pair et a su nous convaincre que nous pouvions remporter cette étoile. Même quand on a eu des difficultés lors de la préparation. Nous avions confiance en nous. » il expliqua. Une foi qui ne s’est jamais démentie depuis un quart de siècle.