Devenez autonome en énergie ou presque. C’est l’ambition affichée de la Compagnie Léa Nature, le groupe rochelais de produits bio. L’entreprise lance un important plan d’investissement pour produire autant d’énergie renouvelable que sa consommation annuelle…
Devenez autonome en énergie ou presque. C’est l’ambition affichée de la Compagnie Léa Nature, le groupe rochelais de produits bio. L’entreprise lance un important plan d’investissement pour produire autant d’énergie renouvelable que sa consommation annuelle. Une réflexion née de la crise énergétique consécutive à la guerre en Ukraine, qui a entraîné une hausse brutale du prix de l’électricité. « Nous avons fixé cet objectif pour 2040, qui est assez lointain car nous sommes conscients que c’est une grande ambition », indique Thierry Bourgeois, directeur de l’ingénierie du groupe. Aujourd’hui, la consommation de la Compagnie Léa Nature incluant l’ensemble de ses filiales atteint 20 GW. « Même en réduisant notre consommation, nous n’allons pas la diviser par deux. Il faut donc trouver une capacité de production suffisante. » Avec les technologies actuelles, l’entreprise devrait installer 75 000 m² de panneaux photovoltaïques pour couvrir sa consommation. Elle ne dispose cependant que de 35 000 m² disponibles et constructibles.
Évolution technologique
Thierry Bourgeois, l’homme de l’énergie du groupe.
Entreprise Léa Nature
«Nous comptons sur l’évolution de la technologie dans les années à venir pour atteindre nos objectifs», espère Thierry Bourgeois. Nous avons la chance d’avoir une activité peu énergivore » pour un industriel. Dès cette année, le groupe va commencer à déployer des panneaux photovoltaïques sur cinq de ses sites, dont trois à Périgny, où est situé le siège social de l’entreprise. Des stores seront installés dans l’un des parkings pour être utilisés l’été prochain. Ils devraient couvrir 20 % de la consommation du site. Des toitures sont également disponibles pour installer d’autres panneaux mais elles ne sont actuellement pas adaptées au poids du matériau. « Il faut aussi penser à l’usage de l’électricité lorsque le site est inoccupé », souligne le directeur. Nous le redistribuerons par exemple vers notre entrepôt frigorifique, mais nous en revendrons également une partie à EDF ou à d’autres clients. »
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