début des travaux lundi – .

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Le projet prenait la poussière au sein de l’administration municipale depuis plus de dix ans. Le chantier du square de l’Amicale à Rochefort sera installé ce lundi 18 mars. Dans les semaines à venir, les ouvriers devront dessoucher les cinq arbres abattus début mars et terrasser l’esplanade. A moyen terme, l’accès au Parc des Roches en aval du site sera revu.

Si les habitants de l’avenue d’Alost et de la rue de la Reine Astrid craignaient des problèmes de circulation en centre-ville, allant jusqu’à hisser des drapeaux noirs à leurs fenêtres en guise de protestation, le maire suppléant Julien Defaux tient à rassurer : « Il n’y aura pas de détournement, sauf cas exceptionnels pour le déchargement des matériaux. Des feux seront alors placés pour permettre une circulation alternée. Pour permettre la réalisation des travaux, la ville dispose de près d’un million € de subventions du Feder (591 000 € de la Wallonie et 394 000 € de l’Europe). La part communale s’élève à 1,5 million d’euros.

A la fin des travaux en septembre 2025, voici ce à quoi doivent s’attendre les Rochefortais.

L’ouverture vers le Parc des Roches

Le bureau LRarchitectes a été mandaté en 2018 et a repris le projet de toutes pièces en 2019, le paysagiste Étienne Cellier (Atelier Paysage). « Nous avons travaillé sur le projet en dialogue avec le tissu historique. L’intervention sur le mur d’enceinte est, selon moi, l’élément fondamental du projet car c’est l’élément central de la reconnexion de la place au Parc des Roches en contrebas »définit l’architecte Pascal Rahier.

Le mur en question sera nivelé, c’est-à-dire nivelé, pour dégager la vue. « Nous avons souhaité restaurer le lien visuel, physique et symbolique entre la vallée, le fleuve et la ville. Beaucoup de gens passent par le centre et ne réalisent pas la beauté du paysage en contrebas. Quand les aménagements seront réalisés, la place deviendra une sorte de point de vue”.

Une rampe piétonne partant du Centre Culturel reliera facilement le parc. Parallèlement au projet de place, une étude est en cours pour repenser la piscine, les aires de jeux, etc. Et l’apparence du parc dans son ensemble.

Une esplanade claire

L’objectif principal des auteurs était de requalifier la place en véritable espace public. « À notre avis, il était encombré de multiples objets urbains et manquait d’identité propre. De ce constat est née l’envie de structurer les usages”, explique Pascal Rahier. Au centre de la place sera installée une fontaine sèche permettant le passage lors des festivités et des animations visuelles lors des périodes calmes.

Du mobilier urbain en acier galvanisé et en bois sera installé. Un kiosque contemporain et une scène couverte auraient dû voir le jour, mais les dernières évolutions budgétaires ont changé la donne. « Il y aura un espace dans lequel nous pourrons installer un chapiteau temporaire. Les blocs de béton seront intégrés au sol. Le fait de supprimer ce volume bâti est finalement une bénédiction déguisée car il permet une meilleure monopolisation de l’espace.analyse Pascal Rahier.

Au rez-de-chaussée comme les éléments bâtis, les pavés en béton donneront le ton et l’accessibilité sera améliorée pour les personnes à mobilité réduite mais aussi pour les véhicules de type food truck pendant les festivités.

L’office de tourisme aura son propre pavillon

Le syndicat d’initiative Rochefort Tourisme, camouflé jusqu’à présent dans les entrailles du centre culturel des Roches, aura droit à une plus grande visibilité grâce à une extension vitrée et lumineuse de 50 m2. Cela permettra une plus grande proximité avec les touristes de passage.

5 hêtres contre 4 acacias

La première fois que le projet définitif est soumis au vote du conseil municipal, début 2023, il est adopté à l’unanimité moins une abstention. La deuxième fois, en août, ça s’est moins bien passé. L’abattage d’arbres est particulièrement mis en cause. Les cinq hêtres octogénaires ont finalement été abattus.

Le 2 mars, une centaine de citoyens se sont rassemblés pour leur rendre hommage. « Si au collège nous avions pu éviter de tomber, nous l’aurions fait. Mais techniquement, la réalisation du projet dépendait de l’abattage de ces arbres. », explique le maire. Étienne Cellier, le paysagiste, assure de son côté que cette décision n’a pas été prise à la légère. « Le hêtre a des racines rampantes, il est très sensible aux modifications à sa base. Tout chantier de construction aurait gêné son entretien. De plus, c’est une espèce qui s’adapte mal au réchauffement climatique. Il y a une notion de sacrifice dans cet abattage, mais tout projet demande des choix. Nous allons replanter quatre criquets, une espèce plus résistante aux contraintes urbaines.

 
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