Stéphane Blanchys est en grève de la faim depuis le 20 janvier. Son objectif : se faire entendre des autorités et de la justice pour avoir le droit de voir son fils Thomas, qu’il n’a pas rencontré depuis 2015. Ce week-end, donc , voyant sa situation débloquée, il décida de manger à nouveau.
Stéphane Blanchys mange à nouveau. Il était en grève de la faim depuis le 20 janvier, son action visant à être entendue par les autorités judiciaires. Il se bat pour avoir le droit de revoir son fils Thomas. Il ne l’a plus croisé depuis 2015. Ce week-end, voyant sa situation se débloquer quelque peu, l’ancien militaire et ex-douanier a donc pris la décision de mettre un terme à son calvaire. Cependant, il ne mangera qu’avec parcimonie.
Une suspension restreinte de la grève
Il l’explique dans une lettre qu’il a adressée au préfet du Tarn, étant originaire d’Albi. Il écrit, entre autres, « Je vous informe de la suspension restreinte de mon action de grève de la faim (…) Par suspension restreinte j’entends le fait que je mange de façon limitée afin de rester au poids que j’ai actuellement, soit 55 kg (….). Je ne cherche en aucun cas à mettre gravement ma santé en danger mais juste à me faire entendre (…) Maintenant que des engagements sérieux ont été pris par certaines autorités ou personnes, le maintien total de ma grève de la faim n’a plus de sens. En cas de non-réponse ou de réponses contraires à mes demandes et attentes, je reprendrai, sans la moindre hésitation, mon déplacement le 25 mars.
Aide financière
C’est en voyant la Direction Générale des Anciens Combattants et l’Office National des Combattants et Victimes de Guerre travailler en sa faveur qu’il décide de se nourrir : « J’ai reçu de leur part une aide financière qui va me permettre d’attendre les résultats un peu plus sereinement, explique Stéphane Blanchys qui a quitté Sérignan lundi pour rejoindre Villeveyrac et ne dort plus dans sa voiture. J’ai été accueilli temporairement par Michel Cottignies, du Syndicat National des Combattants.
Parmi ses actions, vendredi 15 mars, Stéphane Blanchys aura un entretien téléphonique avec la directrice de cabinet adjointe de Patricia Miralles, secrétaire d’État chargée des Anciens Combattants.
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