« Cela aurait pu être bien plus dramatique. Il aurait pu avoir un couteau ou quelque chose comme ça. Près de 24 heures après les faits, Martine ne s’est pas emportée après l’agression de l’aide-soignante qui s’occupait de son beau-père, âgé de 89 ans et alité.
Ce mardi 5 mars, sur la commune d’Ondres, dans un « quartier calme à côté des trois fontaines », vers 17 heures, un individu est entré dans la maison…
« Cela aurait pu être bien plus dramatique. Il aurait pu avoir un couteau ou quelque chose comme ça. Près de 24 heures après les faits, Martine ne s’est pas emportée après l’agression de l’aide-soignante qui s’occupait de son beau-père, âgé de 89 ans et alité.
Ce mardi 5 mars, sur la commune d’Ondres, dans un « quartier calme à côté des trois fontaines », vers 17 heures, un individu est entré dans la maison de cette personne âgée. Martine raconte : « Cet individu est entré par la porte arrière de la maison. Il a laissé une marque de basket sur la porte. Mon beau-père ne peut pas parler, il a subi plusieurs accidents vasculaires cérébraux. Il ne peut rien faire, ni rien saisir. Je ne sais pas quand il a pu entrer dans la maison. Je ne sais pas s’il l’a entendu. »
Attaqué par derrière
Le voleur « a fouillé partout dans la maison y compris le grenier ». « Il a dû prendre son temps », explique la belle-fille.
Au même moment, une aide-soignante arrive dans la maison de l’octogénaire. Elle ne remarque pas immédiatement la présence de l’homme. « Elle a commencé à nourrir mon beau-père. Puis elle est retournée à la cuisine chercher du yaourt. C’est à ce moment-là qu’elle a été attaquée par l’homme. »
Le sexagénaire a vécu un véritable cauchemar. Elle a été – selon la belle-fille – victime d’agressions physiques. Elle poursuit le récit : « Avec son bras droit, il l’a étranglée. Il l’a jetée au sol et l’a frappée au visage. Pendant de nombreuses minutes, il a maintenu l’aide-soignante au sol avant de la traîner vers la chambre « pour lui demander du sexe oral ».
Il part naturellement
Reprenant ses esprits dans l’épreuve qu’elle subissait, la sexagénaire s’insurge. “Elle lui a dit qu’elle était là pour nourrir le papy”, ajoute Martine, “il s’est apparemment calmé mais il est toujours resté derrière elle.” Elle ne pouvait pas voir son visage. Elle a réussi à parler avec son agresseur « en lui conseillant de quitter les lieux car d’autres personnes allaient arriver ». L’individu est sorti par la porte d’entrée. « Comme si de rien n’était », déplore Martine.
À son départ, l’assistante sociale est restée prostrée de longues minutes, extrêmement choquée par les événements qu’elle venait de vivre. Comme d’habitude, une infirmière arrive dans la maison et découvre le sexagénaire paralysé. “C’est elle qui m’a appelé pour me demander de venir vite”, raconte Martine “J’ai pu alerter la gendarmerie qui est intervenue rapidement”.
Objets oubliés
Durant ce parcours complètement fou, l’agresseur a oublié sa veste et un chargeur de téléphone. « Ce ne sont pas les seules choses qui ont été trouvées. Il y avait aussi un sac en plastique près du poêle. Il contenait du cannabis », poursuit le témoin, « enfin, il y avait aussi une bouteille d’eau. À l’intérieur, il y avait un mélange de vodka et de Red Bull. »
Échantillons d’ADN
A l’intérieur de la maison, les gendarmes ont procédé aux premières observations afin de retrouver la trace de cet agresseur. Des échantillons d’ADN ont été prélevés notamment sur des objets laissés abandonnés dans la maison. « Ils ont également enregistré les marques laissées sur les portes, dont une qu’il avait enfoncée à l’intérieur. »
Deux plaintes ont été déposées dans cette affaire : une par l’aide-soignante et une autre par Martine. Interrogée par notre rédaction, la compagnie de gendarmerie de Dax confirme, à ce stade, « qu’une enquête est en cours ».
« J’espère qu’ils auront suffisamment d’informations pour mettre la main sur cet individu et éviter que d’autres ne vivent le même traumatisme », conclut Martine. La victime a trouvé du réconfort auprès de ses enfants et petits-enfants.