S’il y a une chose par laquelle ce e Vitara se démarque du Vitara thermique, c’est bien son environnement interne. C’est simple, ça le fait paraître beaucoup plus vieux. Alors, c’est vrai que le modèle thermique n’est plus tout jeune (il date de 2015) mais son intérieur semblait déjà vieillot à sa sortie.
Double panneau numériquevolant à deux branches, tableau de bord bicolore sur le modèle d’exposition (qui le distingue aussi du Toyota Urban Cruiser par son environnement trop sombre), on se sent bien dans ce e VitaraSoit dit en passant, nettement meilleur que dans n’importe quel autre modèle Suzuki. Les matériaux – sans être les meilleurs du segment – sont corrects, idem pour les assemblages. Suzuki a eu le bon goût de ne pas faire du tout-touchil reste encore quelques boutons pour contrôler la climatisation par exemple. Pas besoin non plus d’utiliser l’écran tactile pour gérer les modes de conduite, ils sont accessibles depuis la console centrale. Ce e Vitara marque de nombreux points.
Mettez-le simplement à l’épreuve de la route
Finalement, le seul vrai point négatif c’est son coffre. Parce que pour le reste, ce e Vitara donne entière satisfaction. Il insuffle une nouvelle vie à Suzuki qui – nous l’espérons – fera boule de neige dans le reste de la gamme. Le tableau de bord, par exemple, ne serait pas déplacé dans une S-Cross ou même dans une Swift.
-Un critère sera déterminant pour son succès commercial, le prix. Il est impératif que Suzuki fasse preuve de la même indulgence que pour les modèles thermiques.
Enfin, il faudra vous assurer qu’il est confortable, sûr sur la route (pourquoi pas agréable à conduire) et qu’il est capable de rouler longtemps avec le même plein d’électricité. Pour rappel, lors de son lancement courant 2025, il sera proposé en trois versions : batterie 49 kWh et moteur 144 ch ou batterie 60 kWh en deux roues motrices (174 ch) et transmission intégrale (183 ch).