The NGO Bornes launches an appeal – La Nouvelle Tribune

A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida 2024, l’association BORNES (Bénin Orientation Santé Neutre) met en avant deux domaines prioritaires pour freiner la propagation du VIH au Bénin : l’importance d’un dépistage renforcé et la nécessité de réformer les lois répressives sur les drogues. Cet appel a été lancé lors d’une séance tenue dans la matinée du vendredi 27 décembre 2024 à l’Hôtel Bénin Royal à Cotonou.

Rodrigue Agossou, président de l’ONG Bornesa présenté un plaidoyer axé sur deux priorités : améliorer l’accès aux tests et réformer les lois sur les drogues. Selon lui, ces mesures permettraient de réduire les obstacles qui entravent l’accès aux soins pour les personnes les plus vulnérables. Il a souligné l’importance d’un dépistage renforcé, gratuit et confidentiel, pour répondre efficacement aux besoins de la population et atteindre les objectifs globaux de la lutte contre le VIH. Armel Ganyé, chef de projet au sein de l’ONGa mis en garde contre la vulnérabilité des consommateurs de drogues, qui courent un risque beaucoup plus élevé de contracter le VIH. « S’inspirer des stratégies de santé publique appliquées avec succès ailleurs est crucial pour inverser cette tendance au Bénin »dit-il.

L’ONG prône des réformes majeures, notamment la décriminalisation de l’usage de drogues, afin de réduire la stigmatisation et de faciliter l’accès aux soins. Ces actions comprennent également l’adoption de programmes de réduction des risques, tels que les traitements de substitution, ainsi qu’une sensibilisation accrue aux droits des usagers de drogues. L’ONG Bornes appelle à une synergie entre les différents acteurs, notamment les décideurs politiques, la société civile et les partenaires internationaux, pour garantir des soins accessibles à tous sans discrimination.

Elle exprime sa gratitude à ses partenaires, notamment Coalition Plus, Médecins du et l’Alliance Nationale des Communautés pour la Santé (ANCS)qui soutiennent ses initiatives. « La fin du sida nécessite la protection des droits humains et un effort collectif »la conclusion Armel Ganye. L’ONG reste déterminée à intensifier ses actions pour atteindre l’objectif d’un avenir débarrassé de cette épidémie d’ici 2030. (Rejoignez la famille des abonnés à la chaîne WhatsApp de La Nouvelle Tribune en cliquant sur le lien https://whatsapp.com/channel/0029VaCgIOFL2ATyQ6GSS91x)

 
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