« The Beach Boys », le doc Disney+ qui retrace les hauts et les bas du groupe californien

« The Beach Boys », le doc Disney+ qui retrace les hauts et les bas du groupe californien
« The Beach Boys », le doc Disney+ qui retrace les hauts et les bas du groupe californien

Dans les années 1960, les Beach Boys californiens ont répondu aux Beatles britanniques. Fondé en 1961 à Hawthorne (Californie), The Beach Boys reste le groupe emblématique de la côte Ouest, forcément associé à la surf music.

Mais, comme ce documentaire de deux heures conçu par Frank Marshall (producteur de Indiana Jones, de Retour vers le futur et Jason Bourne) et Thom Zimny ​​​​(directeur de Sly : Stallone par Stallone), cette perception est réductrice.

Le groupe fondé en 1961 à Hawthorne par trois frères Brian, Carl et Dennis Wilson, leur cousin Mike Love et leur ami d’enfance Al Jardine a une histoire plus complexe, racontée ici par les survivants du groupe (Carl et Dennis sont décédés). dans des entretiens exclusifs agrémentés d’archives sonores et accompagnés de nombreuses images d’archives.

Aucune révélation

On n’y cherchera pas une révélation fracassante. Mais le récit est clair et a le mérite de replacer les différentes périodes et phases du groupe dans leur contexte. Les fans auront le plaisir d’entendre les détails de l’histoire de la part de ceux qui l’ont vécue. Les profanes découvriront les multiples facettes du groupe et ses mutations. Certaines évocations d’Al Jardine ou de Mike Love sont émouvantes, notamment lorsque ce dernier revient sur sa brouille avec Brian Wilson. De même, David Marks, membre éphémère du groupe, exprime ses regrets.

Réticent aux tournées, Brian Wilson s’enferme rapidement en studio, composant et préparant les albums suivants pendant que ses compagnons poursuivent les concerts, avec des remplacements successifs. Autodidacte, il perfectionne un style et un son qui progresseront tout au long des années 1960 jusqu’à devenir extrêmement célèbre. Sons d’animaux (1966).

L’album est tellement avant-gardiste qu’il déstabilise la maison de disques qui préfère sortir un best-of du groupe aux Etats-Unis, figeant les Beach Boys dans leur premier succès alors que la scène musicale et les préoccupations de la jeunesse évoluent.

La saine rivalité avec les Beatles a poussé chacun des groupes à se dépasser en voulant rebondir sur les progrès de l’autre. Donc Âme en caoutchouc (1965) des Beatles pousse Wilson vers Sons d’animaux ce qui a conduit Lennon et McCartney à concevoir Le sergent. Groupe du Pepper’s Lonely Hearts Club (1967). Comme le résume un intervenant, il est probable que sans l’autre, aucun des deux groupes n’aurait été le même et que sans eux, la progression de la musique pop et rock des années 1960 aurait eu un ton différent.

Parallèlement au documentaire, la bande originale sera également diffusée. Il sera disponible en streaming et en téléchargement à partir du 24 mai, mais aussi via une réédition de leur album Arrêter le Vol.2 (1964) en édition limitée. C’est le souvenir sonore d’une époque innocente qui semble bien lointaine.

Les garçons de la plage Documentaire De Frank Marshall et Thom Zimny. Disney+à partir du 24 mai. 2h

 
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