Esprits simples : poussées d’esprit ! – .

Esprits simples : poussées d’esprit ! – .
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Après près d’un demi-siècle d’envolées épiques, les Écossais de Simple Minds auraient peut-être eu envie de lâcher prise. En tout cas, ce ne sera pas cette fois-ci, comme en témoigne Jim Kerr, plus déterminé que jamais…

Ne manquez pas Esprits simples en concert au Festival de Nîmes le 12 juillet. Des places sont disponibles.

Parce qu’il a vécu un accouchement difficile à cause du COVID, et parce qu’il aborde parfois des thèmes très personnels, cette Direction du Cœur tient-elle une place particulière dans votre cœur ?

Jim Kerr : Évidemment un peu ! L’idée générale était de faire un album « feel good » au pire moment possible ! Comme beaucoup de personnes, le COVID, les confinements, le confinement, ont eu un gros impact sur Charlie et moi [Charlie Burchill, le guitariste et co-fondateur avec Kerr du groupe, nda], une situation étrange et évidemment inquiétante. D’une certaine manière, c’était ce qui se rapprochait le plus d’une guerre que notre génération n’avait jamais connue.

Faire un album dans ces conditions aurait pu être quelque chose de décalé, au moins aussi inquiétant…

Oui, mais aussi étrange que cela puisse paraître là aussi, nous étions dans notre bulle avec Charlie, presque comme d’habitude, j’ai envie de dire, sauf qu’ici, c’était encore plus extrême : pas d’ingénieur du son, pas de possibilité de faire une pause. au café, pas de possibilité de reluquer les filles à Taormina (rires) !

Cet album a en fait été composé en grande partie dans votre hôtel en Sicile, rendu inutilisable par la pandémie. En « temps normal », quel hôtelier êtes-vous auprès des clients à part quelques mots de bienvenue sur le site Internet de l’établissement ?

Je dois être honnête, c’est un endroit géré par des professionnels et je n’en fais pas partie. Je participe bien sûr puisque je signe les chèques (rires) ! Mais je ne connais rien aux hôtels, même si j’y ai passé la majeure partie de ma vie. Le mien, en tout cas, n’est pas un truc de chichi ou de rockstar ! Tout dépend de la vue qu’il peut offrir, ce n’est même pas le plus beau bâtiment de la ville. Je l’ai acheté à une époque où je pensais que ma carrière était terminée. J’avais plus ou moins décidé à l’époque de changer de vie, de changer de lieu, d’apprendre une autre langue. Il y avait une femme là-bas, inexorablement… En quelques mois passés là-bas, j’ai eu le sentiment d’un rajeunissement, même si j’étais arrivé plus bas. C’est comme ça que je me suis dit que si d’autres personnes pouvaient ressentir un peu ce même sentiment, cela en vaudrait la peine. Un terrain à bâtir s’est libéré juste à côté de chez moi. J’ai avancé !

Xavier Bonnet

Retrouvez cette interview de Jim Kerr de Esprits simples dans Rolling Stone l’Hebdo n°96, disponible via notre boutique en ligne.

 
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