Mais que s’est-il réellement passé le 19 février ? Selon nos confrères de L’Expressc’est à cette date qu’Emmanuel Macron aurait rencontré Aya Nakamura à l’Elysée pour lui demander de participer à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, et d’en retrouver Edith Piaf. Depuis, même si l’information n’a jamais été confirmée ni démentie, l’affaire enflamme la société française. Si 63% des Français se disent contre sa venue, de nombreux politiques sont montés au créneau pour critiquer ou défendre la chanteuse francophone la plus écoutée au monde. Cible d’attaques racistes, l’interprète de “Baby” a tenu à répondre aux critiques sur les réseaux sociaux puis sur son dernier single “Doggy” où elle clame : ” Je n’ai pas d’ennemis, c’est eux qui ne m’aiment pas / Une bande d’ennemis mais je ne les connais même pas « .
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“Elle a sa place”
Mais qu’en pense Emmanuel Macron ? Après la réponse devenue virale d’Amélie Oudéa-Castera citant les titres d’Aya Nakamura, le président de la République a voulu réagir ce jeudi midi lors de son déplacement à Saint-Denis pour l’inauguration du centre aquatique olympique. Face aux questions des journalistes, le chef de l’État a rappelé qu’Aya Nakamura est « l’un des artistes les plus streamés parmi les artistes francophones » : « Elle parle à bon nombre de compatriotes et je pense qu’elle a sa place dans une cérémonie d’ouverture ou de clôture des jeux « . S’il ne souhaite pas en dévoiler les détails, Emmanuel Macron estime que sa possible participation à l’événement mondial est « une bonne chose » : « Parce que ces Jeux et ces cérémonies doivent nous ressembler. Ça fait partie de la culture française, de la chanson française « .
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Alors que ce choix, encore au stade de rumeur, a été largement critiqué notamment par l’extrême droite, Emmanuel Macron a souhaité apaiser les tensions et mettre les choses au clair : « Je veux défendre ces choix et le fait qu’il doit y avoir une liberté artistique. Nous ne devons pas faire de politique. Derrière cette liberté artistique, il doit y avoir la volonté, que je veux protéger, d’être libre, de choisir les artistes qui se produiront, de faire en sorte qu’ils représentent la France dans sa diversité et son rayonnement. « . Rendez-vous le 26 juillet sur la Seine ?
