Le parquet de Paris annonce avoir classé sans suite la plainte pour « pratiques commerciales trompeuses » déposée par Booba contre Shauna Events, la société de Magali Berdah.
Un nouvel épisode dans la guerre médiatique et judiciaire entre le rappeur et la businesswoman.
Le mois dernier, elle a fait condamner plusieurs internautes pour cyberharcèlement qui ont reconnu avoir été influencés par le duc de Boulogne.
Défaite juridique pour Booba. La plainte pour « pratiques commerciales trompeuses“Déposée en 2022 par le rappeur contre Shauna Events, la société de Magali Berdah a été classée le 7 novembre, révèle le parquet de Paris, confirmant une information de BFMTV.”Les éléments fournis à l’appui de la plainte étaient trop imprécis ou inexploitables pour étayer la qualification d’une quelconque infraction», souligne le procureur de la République.
Le parquet de Paris a également motivé sa décision par les sanctions déjà initiées par le Service national d’investigation (SNE) de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) à l’encontre des influenceurs visés. par la plainte de Booba.
Un lynchage « injustifiable »
Ce classement sans suite »démontre la réalité de ce que nous disons depuis deux ans : le rappeur Elie Yaffa (le vrai nom de Booba – ndlr) n’est pas un lanceur d’alerte et ne l’a jamais été», ont réagi les avocats de Magali Berdah dans un communiqué.Le lynchage, par nature injustifiable, dont Magali Berdah et la société Shauna Events ont été victimes ne reposait donc sur rien.», ont-ils ajouté.
“Nous regrettons cette décision et ne nous interdisons pas de porter de nouveaux éléments en justice ni de poursuivre la procédure, notamment en déposant une plainte avec constitution de partie civile.», ont déclaré de leur côté les avocats du chanteur.
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Cette décision est un nouvel épisode dans la guerre judiciaire entre les deux personnalités. Le 19 mars, Magali Berdah a obtenu des peines allant de 4 à 18 mois de prison contre 28 internautes ayant participé au cyberharcèlement de sa « meute ». Les prévenus, âgés de 20 à 49 ans, étaient poursuivis pour des messages haineux ou injurieux adressés à la femme d’affaires sur les réseaux sociaux.
Lors du procès, tout le monde ou presque a évoqué le rôle de Booba qui a lancé une croisade depuis 2022 contre Magali Berdah et contre ceux qu’il qualifie d’« influvoleurs » qu’il accuse de multiples arnaques envers les internautes. Le rappeur lui-même est mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour harcèlement moral aggravé.
