le pont Laviolette est sécuritaire

le pont Laviolette est sécuritaire
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L’effondrement du pont Francis Scott Key, à Baltimore, à la suite d’une collision d’un porte-conteneurs avec les piliers du pont, n’est pas sans susciter quelques réflexions sur les ponts de Québec, notamment le pont Laviolette, qui fait actuellement l’objet de travaux de renforcement. D’autant plus que le pont de Trois-Rivières a la même forme d’arche, la même structure et une longueur similaire à celui du pont de Baltimore.

À ce sujet, le président de la Corporation des pilotes centraux de Saint-Laurent, Pascal Desrochers, se veut toutefois rassurant.

Nos infrastructures dans le fleuve Saint-Laurent sont bien protégéesil dit. Je veux vraiment rassurer les gens sur les structures car les images qu’on voit (à Baltimore) sont fortes.

Nos structures sont très, très, très bien protégées pour faire face à cela.

L’homme explique cependant qu’il n’en a pas toujours été ainsi. Dans les années 1970, le pont de Trois-Rivières était considéré comme l’une des structures les plus vulnérables au Canada aux collisions de navires, ce qui a été corrigé par des enrochements placés tout autour de chaque pilier du pont, au milieu. des années 80il a dit. Désormais, il est impossible qu’un navire heurte l’un des piliers du pont Laviolette.

Le projet pilote indique que quelque 6 000 navires transitent chaque année par le fleuve Saint-Laurent, dans la zone pilote du Centre du Saint-Laurent, entre Québec et Montréal, et que le trafic sous le pont Laviolette est stable depuis une dizaine d’années.

Cela dit, M. Desrochers précise qu’aucun navire aussi gros que celui qui a provoqué l’effondrement du pont de Baltimore ne circule sur le fleuve Saint-Laurent. Il ajoute qu’à Baltimore, le type de navire concerné peut transporter jusqu’à 14 000 ou 15 000 conteneurs de 20 pieds tandis que sur le fleuve Saint-Laurent, les bateaux sont limités à 5 000 ou 6 000 conteneurs. Cela signifie que les navires ici sont trois fois plus petits.

Les pilotes laurentiens connaissent bien les particularités du fleuve entre Québec et Trois-Rivières.

Photo : capture d’écran

L’homme précise que l’on trouve des pilotes spécialisés dans presque tous les pays, y compris Baltimore, mais il ne peut pas se prononcer sur la formation de ces pilotes. Dans le fleuve Saint-Laurent, la formation est très rigoureusea-t-il déclaré, ajoutant que les pilotes qui y opèrent ont au moins 15 ans d’expérience. Nous avons également une formation aux manœuvres d’urgence en cas de panne de machine. Comment réagir pour éviter des incidents comme celui de Baltimore.

Pascal Desrochers se veut également tout aussi rassurant concernant le pont Pierre-Laporte à Québec, dont les piliers sont situés sur la terre ferme, ou le pont Jacques-Cartier à Montréal, dont les piliers se trouvent en eau peu profonde.

Concernant l’accident de Baltimore, il affirme que ce type de panne moteur est extrêmement rare, même si le risque zéro n’existe pas. Le cas échéant, le navire peut utiliser des ancres qui pourraient être déployées pour ralentir efficacement le navire, si la vitesse du navire n’est pas trop rapide pour le permettre.

D’après une interview avec l’émission Toujours le matin et renseignements d’Eugénie Larente

 
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