Dans sa volonté d’ouverture et de dialogue avec les clubs de l’élite, la direction de l’arbitrage (DA) a invité, ce jeudi après-midi, certains dirigeants de la Ligue 1. Les dirigeants de l’OM n’ont pu y répondre favorablement, pour incompatibilité de calendrier. Ils font pourtant partie de ceux qui remettent le plus en question les décisions arbitrales depuis le début de la saison, s’estimant lésés, parfois à juste titre, et n’hésitant pas à monter au créneau afin de défendre les intérêts de l’institution. Dernier exemple dimanche, avec la libération de Pablo Longoria suite à un match nul contre Strasbourg, le président prenant le volant de son nouveau directeur du football, Medhi Benatia, qui avait encore extirpé sa réserve cinq jours plus tôt pour dénoncer son exclusion contre Lille, en Coupe. de France.
“Notre rôle est de rester à distance des polémiques, le temps médiatique n’est pas celui de la direction de l’arbitrage. La communication et les explications sont froides, d’homme à homme, même si les gens ne sont pas forcément d’accord. Ils arrivent également en débriefing mardi», déroule le vieux coup de sifflet Amaury Delerue, devenu manager des Hommes en noir.
Les supporters de l’OM ont regretté, notamment sur les réseaux sociaux, de n’avoir eu aucune explication sur l’intervention suspecte de Guéla doué sur Jonathan Rowe, en fin de match, dans la surface de réparation alsacienne. “”Il y a une faute et une pénalité», a estimé dans ces colonnes l’ancien arbitre international Bruno Derrien. Le DA n’a pas la même lecture de la situation. Elle a analysé froidement cette poussette et elle est arrivée à la même conclusion que la vidéo-assistance : il n’y avait pas d’erreur manifeste susceptible d’avoir Bastien Dechepy qui n’a pas bronché. a justement décrit le geste des Strasbourgeois sur l’épaule de l’Olympien, estime que ce dernier amplifie la chute et qu’il n’y a pas lieu de sanctionner.
-Cette description a été enregistrée et transmise à l’OM, à sa demande, afin que le club puisse la vérifier par lui-même. Parmi les multiples décisions qui ne passent pas en Provence, l’expulsion d’Amine Harit lors du Clasico par François Letexier, quand l’officiel n’a pas daigné avertir le Monégasque Wilfried Singo pour avoir essuyé les crampons du gardien parisien Gianluigi Donnarumma, victime d’un coup au visage. traumatisme. L’OM déplore régulièrement le manque de cohérence de l’arbitrage français. “”Toutes les situations peuvent être similaires sans être identiques, ce qui amène le même arbitre à ne pas prendre les mêmes décisions d’un match à l’autre, même lors d’un même match, plaide Delerue. Le vœu du DA est de rechercher l’uniformité et la cohérence dans un souci d’uniformité. Même si cela reste complexe compte tenu des lois du jeu et de la sensibilité de chacun.“
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