Icône de plusieurs générations, Dorothée a marqué la jeunesse de millions de téléspectateurs pendant près de quarante ans. Fait rarissime dans les médias depuis l’arrêt de Dorothée Club En 1997, l’animateur mythique accepte de revenir sur le petit écran le temps d’un événement spécial avec Nikos Aliagas sur TF1. Au menu : images d’archives, reprises de ses plus grands succès et surprises émouvantes. En décembre dernier, une poignée de journalistes avaient pu rencontrer Dorothée lors d’une conférence de presse dédiée à l’émission. Multi-Loisirs était là !
« Mon cœur est presque sorti de ma poitrine. » : Dorothée « très ému » lors du tournage de son émission hommage sur TF1
Multi-Loisirs : Qu’est-ce qui vous a donné envie de participer à cette émission ?
Dorothée : Je réagis seulement par amour et cette idée de TF1 était tellement touchante que j’ai craqué. [Elle sourit.] Comme nous avions déjà réalisé deux documentaires, c’était l’occasion de proposer autre chose au public.
Comment avez-vous réagi lorsque vous avez appris qu’une prime vous serait attribuée ?
À l’époque, je me demandais si je le méritais et s’ils allaient avoir suffisamment de matériel. [Elle rit.] Je savais qu’il y aurait beaucoup de surprises mais je ne savais pas à quoi m’attendre. Pendant le tournage, J’étais très ému et mon cœur est presque sorti de ma poitrine. plusieurs fois!
De nombreux invités vous ont exprimé leur admiration. Êtes-vous conscient de l’impact que vous avez eu sur eux et sur le public ?
Pas du tout et ça me touche vraiment. Nous avons toujours fait des spectacles de manière responsable et sérieuse, tout en nous amusant. Mais à l’époque, nous n’aurions jamais imaginé avoir un tel impact auprès de nos téléspectateurs. C’est incroyable !
En dix ans de Dorothée Clubquel est ton plus beau souvenir ?
Je me souviens du réveillon de Noël en 1991 [7,5 millions de téléspectateurs, NDLR] avec des artistes d’une grande gentillesse comme Henri Salvador. Il y a aussi le Spectacle Rock’n’Roll à partir du 31 décembre 1993 avec notamment David Hasselhoff. Il était si grand que c’était difficile de m’intégrer à lui. [Elle rit.] Ce sont des souvenirs que je garderai toute ma vie.
“Ça fait mal mais…” : Dorothée revient sur les vives critiques de son émission Dorothée Club était la cible à l’époque
Qu’est-ce que le spectacle a représenté pour vous ?
Une série d’aventures et la possibilité de réaliser des émissions caritatives afin d’aider les autres, sans tomber dans la misère. LE Dorothée Club c’était aussi une façon d’être là pour les enfants qui ne pouvaient pas partir en vacances. Cela signifiait beaucoup pour moi.
Les critiques affirmant que le Dorothée Club Est-ce que ces stupides enfants vous ont fait du mal à ce moment-là ?
Ça fait mal, bien sûr… Mais quand un programme fonctionne, on le critique toujours. En fin de compte, ce qui nous importait, ce n’était pas l’opinion des adultes, mais la réaction de nos téléspectateurs. Et ils ont adoré le spectacle.
Comment avez-vous vécu l’arrêt de la série en 1997 ?
Je m’y préparais un peu donc je l’ai bien pris. Quand j’ai commencé ce métier, je me suis toujours dit que ça finirait un jour. J’ai reçu beaucoup de messages de soutien du public. Le lien ne s’est jamais rompu. Une fois le choc passé, je me suis dit qu’il fallait en profiter pour faire autre chose car la vie continue. [Elle sourit.]
Justement, à quoi ressemble ta vie aujourd’hui ?
Elle est plus calme ! J’ai le temps de voir mes proches. Avant, tout le monde savait que je ne viendrais pas s’ils m’invitaient. Maintenant je réponds : « Attention, je peux dire oui !.
Quel genre de spectateur êtes-vous ?
Je suis un téléphage. Je regarde beaucoup de séries, de documentaires, de magazines sur des affaires pénales et certaines émissions politiques. J’aime aussi Nikos Aliagas et Cyril Hanouna car ils sont souvent en live. Ce n’est pas facile, alors chapeau bas !
Quel concept de série pourrait vous ramener à la télévision ?
Je suis ouvert à tout, du moment que la proposition est intéressante. Ce qui est sûr, c’est que je ne pourrais pas être professeur ni même juré. Lorsque nous recrutions des danseurs pour le Dorothée ClubJe me suis caché parce que je n’aimais que les gens les plus inutiles. [Elle rit.]
Vous reverra-t-on un jour sur scène ?
Je ne saurais pas quoi vous répondre… Tout ce que je peux vous dire, c’est que là aussi, les portes ne sont pas fermées.