la Confédération Paysanne de Haute Loire présente son palmarès

la Confédération Paysanne de Haute Loire présente son palmarès
la Confédération Paysanne de Haute Loire présente son palmarès

Les élections ouvertes depuis le 15 janvier se dérouleront jusqu’au 31 janvier pour la Chambre d’agriculture de Haute-Loire. La Confédération Paysanne a présenté les premiers noms de sa liste et de son programme chez Guy Bremaud et Anna Ballais sur les hauteurs de la vallée des Desges, dans le village de Madene, commune de Chazelles.

Menée par la tête de liste, Marie-Lise Brice, la liste de la confédération paysanne a articulé son programme autour de quatre axes.

Faire campagne pour de meilleurs revenus

« Nous avons besoin de prix véritablement rémunérateurs. La révolte qui gronde dans le monde agricole, c’est le manque de revenus. » Au niveau national, le syndicat milite pour « exiger au moins des prix couvrant les coûts de production en interdisant les surtaxes en aval (industriel et grande distribution) » et dénonce les accords de libre-échange de type Mercosur. «C’est une concurrence déloyale. En laissant cela se produire, nous laissons mourir le monde paysan ici et à l’autre bout de la planète », a déclaré un candidat.

Faciliter l’accès au foncier

Les candidats sont revenus sur les raisons de leur implication dans ces élections. A commencer par l’installation, dans un département où « l’exploitation moyenne fait 60 hectares. » Et la tête de liste de poursuivre : « Côté syndical, il y a un travail à faire avec les collectivités pour maintenir l’activité. Notre campagne est orientée vers l’installation et la transmission à tous les niveaux. Il faut encourager l’installation quelle que soit la structure. Notre territoire se prête à l’installation de petites fermes. Nous souhaitons que les porteurs de ces projets soient aussi bien accueillis par la Chambre que les grands rachats. Cela nécessite des mesures locales. L’accueil est du ressort des chambres d’agriculture. Il reste encore beaucoup de petites exploitations agricoles à reprendre sur notre territoire et ça marche. Cela contribue à revitaliser le quartier. »

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Adapter les normes

Autre champ de bataille : les normes. « Actuellement, ils conviennent aux secteurs industriels et non à la petite production agricole. Mais nous ne sommes pas contre tous. Nous sommes favorables aux normes sociales et environnementales. Celles-ci servent à préserver les communs », a souligné un candidat.

Ouvrir la Chambre aux paysans

« Nous devons ouvrir davantage la Chambre aux agriculteurs. En Haute-Loire, de nombreux agriculteurs ne bénéficient pas des aides auxquelles ils ont pourtant droit. Ils n’ont aucune idée de ce qui s’y passe et n’ont pas toujours accès à des conseils techniques. Par exemple, pour bénéficier d’une aide pour un investissement, vous devez atteindre un seuil de 10 000 €. Beaucoup de choses seraient possibles sans ce seuil… Il faudrait toujours pouvoir appeler la Chambre d’agriculture. »

Un sujet auquel elle a également ajouté celui de la protection sociale. « Il y a beaucoup de colère, à juste titre, sur ce point. Il y a un manque flagrant de protection sociale ; un agriculteur ne peut pas se permettre d’être malade… Et pour l’accompagnement social, il y a des choses que la Chambre peut faire en lien avec la MSA. »

 
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