Par
Lisa Rodrigues
Publié le
21 janvier 2025 à 13h43
Lundi 20 janvier, plusieurs sénateurs, députés et maires de territoires particulièrement concernés par les questions de sécurité et de trafic de drogue ont été reçus par le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, à Paris.
Parmi ces élus, Amandine Demore, maire d’Échirolles. « Nous avons demandé un entretien il y a environ un mois », a expliqué l’édile à notre rédaction. Nous avons eu un entretien d’une heure et demie. »
“Je sentais qu’il était très conscient de la situation”
Un ministre « qui a pris le temps d’écouter et de discuter » avec les participants, malgré les divergences d’opinions politiques, assure le maire. «Je sentais qu’il était très conscient de la situation. »
Amandine Demore en a également profité pour apporter la voix de l’Isère à Bruno Retailleau. « Je lui ai parlé plus spécifiquement de la métropole grenobloise, avec plusieurs événements marquants depuis le mois d’août » et un manque de moyens constaté par les élus locaux.
-Un appel qui semble avoir été entendu. “Le ministre m’a dit que l’Isère allait être un département prioritaire” concernant les “nouvelles modalités d’action” contre la précarité et les trafics. Des actions qui devraient rapidement prendre forme. «Ils étaient en train de conclure ça. »
Toujours pas de commissariat
Concernant le cas plus particulier d’Échirolles, le maire réclame depuis des mois la création d’un commissariat à part entière. Impossible avec les moyens actuels de l’Etat. « Je lui ai quand même remis la pétition lancée par la municipalité avec 5 000 signataires. Le ministre a été très impressionné par ce chiffre. »
Si aucune annonce majeure n’a été faite lors de l’entretien avec Bruno Retailleau, Amandine Demore espère avant tout « des actions concrètes pour notre territoire. Nos résidents attendent des solutions. »
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