Plus de 250 élèves mahorais retournent à l’école à la Réunion ce mardi

Plus de 250 élèves mahorais retournent à l’école à la Réunion ce mardi
Plus de 250 élèves mahorais retournent à l’école à la Réunion ce mardi

Le Rectorat de La Réunion confirme l’arrivée d’au moins 250 nouveaux élèves pour la rentrée scolaire du mardi 21 janvier, principalement en provenance de Mayotte. Cette situation s’explique par l’indisponibilité de plusieurs établissements mahorais endommagés par le cyclone Chido. Les autorités locales reconnaissent à leur tour qu’il est encore difficile de quantifier précisément le nombre de familles touchées.

Selon Céline Sitouze, 8e vice-présidente de la région Réunion, ces enfants « seront placés dans des classes déjà surpeuplées ». De plus en plus de questions se posent quant à la capacité des enseignants à accueillir ces nouveaux arrivants sans compromettre la qualité de l’apprentissage de tous les élèves. Par ailleurs, le logement de ces familles suscite des inquiétudes dans un contexte où la demande de logements sociaux à La Réunion reste forte.

Dans ce contexte, le rectorat a demandé aux communes d’augmenter leurs effectifs afin d’anticiper d’éventuels besoins supplémentaires : matériels scolaires, restauration, transports ou encore accompagnement des enfants en difficultés. De nombreux observateurs estiment qu’un système d’hébergement spécifique, financé par l’État, pourrait s’avérer nécessaire pour éviter des perturbations majeures dans les institutions.

Malgré le défi que représente cette arrivée, l’académie insiste sur la nécessaire solidarité avec les familles déplacées. La Recteur de La Réunion, Rostane Mehdi, rappelle que « chaque enfant doit avoir le même accès à l’éducation, quelle que soit son origine ou sa situation ». Les autorités espèrent ajuster leur réponse au fur et à mesure des inscriptions, alors que la rentrée scolaire à Mayotte n’a pas encore eu lieu.

-

Pour beaucoup de ces étudiants mahorais, l’arrivée à la Réunion après un tel événement climatique représente un bouleversement majeur : changement de lieu, éventuelles difficultés linguistiques et nécessité de s’intégrer rapidement dans un nouvel environnement. Les semaines à venir s’annoncent cruciales pour mesurer l’ampleur de la tâche et de la solidarité qui s’organise, avec en toile de fond une question persistante : comment garantir efficacement la continuité éducative pour tous dans un contexte déjà tendu ?

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

-

PREV LANDAIS GÉANT PROJECT – Synthetic fuel for planes in Bégaar
NEXT Des Corses parmi les promus au 1er janvier