Sur RMC, l’ancien joueur de l’OM a dit comprendre la frustration des Phocéens à l’égard des décisions arbitrales, face au RCSA ce dimanche comme depuis le début de la saison : “Il y a l’expulsion de (Leonardo) Balerdi à Lyon, il y a l’expulsion de (Amine) Harit contre le PSG et celle qui n’a pas eu lieu contre (Wilfried) Singo à Monaco (contre le PSG pour une faute sur Gianluigi Donnarumma, ndlr). note). C’est aussi de là que vient la frustration. »
Reste que, pour Eric Di Meco, l’OM c’est un peu trop « égocentrique » : « Déjà, vous êtes égocentrique, donc vous regardez tout ce qui va contre vous, vous ne regardez pas ce qui joue en votre faveur et vous vous comparez toujours aux autres. Et donc, dans ces cas-là, vous êtes toujours frustré et vous pensez, peut-être à juste titre, que vous êtes un peu plus lésé que les autres. Ok, c’est ça l’histoire et puis tout le monde est frustré puisque mercredi dernier, le président de Lille est tombé aussi (sur le terrain, sans être expulsé comme Medhi Benatia, ndlr). Dans le même match, les deux présidents n’étaient pas contents. »
« Quand le vestiaire apprend que tu pleures encore après l’arbitre… »
Mais pour l’ancien joueur, la communication offensive de l’OM n’est pas forcément le meilleur moyen de se faire entendre : « Là où je viens de l’école Fabrizio Ravanelli, c’est que je pense que quand tu fais trop comme ça, à un moment donné, ça joue contre toi. C’est à dire que les arbitres… Le fameux penalty, celui qui a été sifflé et celui qui n’a pas été sifflé dimanche soir, je vous jure qu’il y en a plein qui sont sifflés ou pas sifflés sur les deux mêmes actions. C’est donc presque la pièce de monnaie (pile ou face) et c’est peut-être là qu’on ne comprend pas tout. Mais tu te dis que l’arbitre, à force, à force, à force… Les arbitres parlent entre eux et se réunissent. Le chef des arbitres, il doit parler à ses arbitres. »
-Eric Di Meco pense même que c’est le cas “nocif” pour les joueurs : « Quand le vestiaire entend que vous pleurez toujours après l’arbitre, alors vous avez un vestiaire et un joueur où ils cherchent toujours des excuses. Alors quand le président ou le directeur sportif vous donne une excuse, vous l’utilisez. » L’intéressé pense même que le comportement de Leonardo Balerdi découle de cette ambiance.
Selon le consultant, l’OM aurait dû porter plainte « après le match contre Lille »particulièrement sur “le penalty sur (Pierre-Emile) Hojbjerg”. Et pas forcément ce dimanche.