gifles, fessées, insultes et tâches disproportionnées pour trois enfants

gifles, fessées, insultes et tâches disproportionnées pour trois enfants
gifles, fessées, insultes et tâches disproportionnées pour trois enfants

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Editorial Courrier du Pays de Retz

Publié le

20 janvier 2025 à 19h20

Et résident du Pays de Retz (Loire-Atlantique) et sa nouvelle compagne ont été condamnés mercredi 15 janvier 2025 par le tribunal correctionnel de Nantes à quatre mois de prison ferme pour les violences physiques, verbales et psychologiques qu’ils avaient infligées au trois filles de l’accusé, informe l’agence PressPepper.

Après son divorce en 2019, Cyril (pseudonyme) a épousé Clémence (pseudonyme), avec qui il aura un enfant.

Mais pour ses filles nées de son précédent mariage, son « comportement » avait « changé » : entre octobre 2019 et août 2022, alors que l’aînée était entrée dans la « phase adolescente », cet homme de 43 ans et sa nouvelle compagne de 36 ans années avaient décidé d’utiliser la « voie forte » en recourant à « gifles” , de la ” fessées” , de la ” insultes » ou encore « tâches ménagères disproportionnées« .

« Nettoyer les joints de la douche avec une brosse à dents »

Le couple a par exemple demandé aux filles de 9, 11 et 13 ans de « nettoyer les joints de la douche avec une brosse à dents », de « désherber le jardin des journées entières dans la chaleur » ou encore de « dîner au petit-déjeuner » lorsqu’elles ne le font pas. Ils ne finissent pas leurs assiettes le soir.

Ils pourraient aussi « trouver des cheveux dans leurs assiettes » quand ils « ne passaient pas assez bien l’aspirateur » et étaient traités de « casse-couilles », de « bons à rien », de « mauvais en tout » ou encore de « cochon » et de « gros ».

L’aînée est également retournée vivre chez sa mère, où « c’est plus cool » : son père avait traité son orientation scolaire dans le secteur professionnel comme une « formation pour idiots » et sa belle-mère lui disait qu’elle n’était qu’une « fille qui se présente à s’envoyer en l’air sur les réseaux » ou que son téléphone portable ne lui sert qu’à « se comporter comme une pute ».

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La belle-mère voit cela « comme une injustice »

Les trois sœurs rapportent alors ces agissements à leur mère : après avoir tenté de parler « calmement » avec son ex-mari, puis entamé une médiation par l’intermédiaire du Caisse d’allocations familiales (CAF), elle décide finalement de contacter la gendarmerie et de porter plainte en octobre 2022.

Ce mercredi 15 janvier 2025, devant le tribunal correctionnel de Nantes, le père s’est défendu en affirmant qu’il « éduque ses enfants comme il a été éduqué », et que ses trois filles « ont besoin d’un encadrement ».

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Quant à son épouse, elle vit cette procédure « comme une injustice » dont elle et son mari sont les premières « victimes ».

Toutes deux viennent d’admettre avoir “mis la main” sur l’aînée des trois sœurs, de peur qu’il lui arrive quelque chose sur les réseaux sociaux, et avoir un langage “familier”.

Deux des enfants « expulsés de la voiture »

La mère des trois victimes est « incompréhensible » : son ex-mari, inconnu de la justice, « n’a jamais agi ainsi avant de rencontrer sa nouvelle compagne ».

Elle n’avait pas demandé de dommages-intérêts à l’audience, mais simplement le retrait de l’autorité parentale du père : son nouveau compagnon depuis peu » expulsé de la voiture » ses deux plus jeunes filles, et « les a forcées à rentrer chez elles à pied » pour y aller » copier des lignes« .

Ils l’ont signalé au conseiller principal d’éducation (CPE) de leur collège, qui a appelé la police. Ils ont alors demandé à la mère de venir chercher ses filles.

Depuis le 4 décembre 2024, ils n’ont plus revu leur père et « ne souhaitent plus le revoir ».

Après avoir « fait des cauchemars », eu des « pulsions suicidaires » et même la peur de « reproduire plus tard ces violences sur leurs enfants », ils estiment avoir été les « analgésiques » de leur père qui ne les « répétait pas ». pas soutenu » et qui « a toujours défendu sa femme ».

Privé de l’autorité parentale

Au civil, ce technicien de maintenance et sa nouvelle épouse – indépendante dans l’immobilier – devront leur verser 4 000 € de dommages et intérêts. L’exercice de l’autorité parentale a également été retiré au prévenu.

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