Même s’il a réussi à rallier sous sa bannière les patrons de l’industrie numérique pour son deuxième mandat de président des Etats-Unis, Donald Trump n’a pas vu sa popularité s’améliorer dans le monde de la chanson, à en juger par les noms annoncés pour sa cérémonie d’investiture, lundi. 20 janvier. Même si les organisateurs promettent « une célébration de la musique, de l’unité et du patriotisme, ouvrant la voie au nouvel âge d’or de l’Amérique ».
Pour Joe Biden, en 2021, il y avait Lady Gaga ou Jennifer Lopez. Pour Barack Obama, en 2009, Bruce Springsteen, Aretha Franklin ou encore Beyoncé. En 2017, seuls quelques représentants de la musique country la plus conservatrice avaient accepté de chanter devant le Lincoln Memorial à Washington lors de la première accession de Donald Trump à la Maison Blanche. Comme Lee Greenwood, déjà au service de Ronald Reagan et des Bush, père et fils. Aujourd’hui âgé de 82 ans, le vétéran récidive huit ans plus tard, puisqu’il interprétera à nouveau son hymne. Que Dieu bénisse les États-Unis (1984), qui a connu un regain de popularité en 2003 avec l’invasion de l’Irak. Une déclaration de fierté – d’être américaine – suffisamment consensuelle aux Etats-Unis pour que la démocrate Beyoncé en propose sa version en 2011.
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