Jugés pour “vol avec violences ayant entraîné la mort sans intention de la provoquer”, tout au long de leur procès “les deux coaccusés se sont accusés mutuellement” du crime qui leur est reproché, a relevé le procureur général Philippe Renzi, qui avait requis 27 ans de prison. d’emprisonnement pour chacun des deux accusés.
Les faits se sont déroulés dans la nuit du 16 au 17 janvier 2020. « Ce soir-là, Mauricette, une dame de 83 ans, dormait paisiblement chez elle, dans cette maison un peu vide et isolée, aux volets fermés. Cependant, ce n’est pas un signe que la maison est inoccupée », a souligné le procureur général.
Mais les deux accusés sont venus troubler le calme régnant dans le foyer. Les « voleurs » sont entrés par effraction dans la maison, « tous deux sont montés à l’étage. Et après ?», demande-t-il. Tout le monde se rejette la responsabilité de la violence. Dans ses réquisitions, M. Renzi a estimé que les deux beaux-frères “ne voulaient pas la mort de cette vieille dame (…) La mort de Mauricette n’est que la conséquence tragique de leur vol”.
Découverte blessée chez elle, Mauricette décède dix jours plus tard. Les violences ont conduit à la mort de l’octogénaire mais “pour eux ce sont les risques du métier”, souligne Philippe Renzi. “C’est un danger.” Le magistrat a également décrit les accusés comme « deux individus violents pour lesquels le vol est profondément ancré ».
-Ils ont récidivé, en avril 2020, dans l’ouest de la France, en dévalisant un nonagénaire qu’ils ont également tué : même crime, même mobile, même mode opératoire. Pour ces faits, ils ont été condamnés le mois dernier en appel à Angers à 25 ans de prison pour M. Weiss et 20 ans de prison pour M. Bodin.
Vous nous suivez déjà sur WhatsApp ?
Abonnez-vous à notre chaîne, activez le petit ???? et vous recevrez un récapitulatif de l’actualité chaque jour dans début de soirée.
