Au sein du Nouveau Front populaire, les négociations menées par certains avec le Premier ministre ont mis en doute l’avenir de l’alliance et le vote de tous sur la motion de censure débattue jeudi à l’Assemblée.
Enfin, le groupe communiste « votera la motion de censure » indique le député Stéphane Peu qui estime que François Bayrou n’a pas confirmé les engagements qu’il avait pris lors des discussions avec les partis politiques.
Les Écologistes, également impliqués dans les négociations, voteront également la motion de censure, a annoncé leur chef, Cyrielle Châtelain.
L’incertitude concerne les socialistes. Avant la déclaration de politique générale, la tendance était plutôt de ne pas voter pour, les socialistes étant a priori satisfaits des concessions faites lors des négociations par François Bayrou.
Mais le contenu de la déclaration de politique générale semble en avoir déçu plus d’un. Sur RTL, Philippe Brun, député PS de l’Eure, déplore un « double langage ». Une réunion est prévue dans la soirée, après la réponse de François Bayrou aux questions posées par Boris Vallaud.
« Pour l’instant le compte n’y est pas », confie Arthur Delaporte lors d’un point presse à l’Assemblée. «Il y a deux progrès, mais ils sont limités par le fait que si les négociations sociales n’aboutissent pas, c’est un retour à la réforme Borne. Ce que nous demandons, c’est un retour au Parlement après les discussions sociales.» “Nous avons toujours faim, il reste 48 heures au Premier ministre pour répondre aux questions posées par Boris Vallaud.”