Par
Editorial Pontivy
Publié le
13 janvier 2025 à 17h54
Alexis RelloAgé de 96 ans, est né le 18 mai 1928 à Saint-Gérand (Ker-Audrain). Après son passage à Paris, Alexis travaillera comme agent dans les hôpitaux, principalement à l’hôpital Bretonneau, au 18e quartier de Paris.
Ce métier ne le fascine sans doute pas beaucoup puisque, en 1956, il rejoint la police nationale. Il y fait carrière et travaille à Paris et à Saint-Denis, avant de terminer sa carrière à Épinay-sur-Seine, avec le grade de général de brigade.
Mai 1968, avec le bouclier !
Alexis a vécu Mai 68, mais de l’autre côté des barricades, « avec le bouclier ! » Alexis est un grand sportif : course à pied, vélo et ski de fond, il a parcouru des kilomètres pour son plaisir, mais aussi pour battre les champions locaux.
C’est au début des années 1980 qu’il fait valoir ses droits à la retraite et s’installe à Saint-Gonnéry avec son épouse Madeleine.
Ce qui fait dire à ses deux fils : « Papy passait plus de temps à la retraite qu’au travail ! » « .
Alexis avait 17 ans à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il passera aussi par l’Indochine et la guerre d’Algérie, sans doute à cause de son métier… Ses trois petits-enfants sont aujourd’hui fiers de leur papy Alexis.
Quels sont vos meilleurs souvenirs de vacances ?
Pour moi, ce sont les repas de famille. Madeleine était une bonne cuisinière. Elle n’avait pas son pareil pour préparer un repas de Noël avec un poulet et une excellente bûche. J’ai toujours aimé bien manger. Je me souviens que lorsque j’étais jeune adolescent, mon cadeau de Noël était une simple orange. J’en étais content…
Quel a été votre plus beau voyage ? Et s’il y en avait un autre, lequel serait-il ?
Le souvenir que j’ai d’un de mes plus beaux voyages était celui de la Norvège. J’ai beaucoup aimé l’accueil, la chaleur humaine. J’ai aussi visité le Canada avec ses lacs, ses forêts et ses magnifiques paysages. Aujourd’hui, si je le pouvais, j’irais au Groenland. Une terre inhospitalière qui cache certainement de belles choses à découvrir. Et pourquoi pas la Chine !
Si vous aviez la chance de rencontrer quelqu’un, qui serait-ce ? Pour quoi ? Et que lui dirais-tu ?
Le cyclisme étant ma passion, j’admirais beaucoup Bernard Hinault. Je l’ai vu courir. Pour moi, le « Badger » avait du caractère. J’aurais aussi aimé rencontrer Bernard Thévenet… Je les féliciterais pour leur beau parcours sportif. Ils m’ont fait vibrer de plaisir, alors je leur dirais merci…
Vous avez 96 ans, avez-vous des regrets ?
Non, aucun regret. Si je devais refaire ma vie, je ne changerais rien !
Quel est votre souhait pour 2025 ?
Mon souhait pour 2025 : que du bonheur pour tous. Maintenez la santé et les bons amis. Et, avec un air un peu malicieux : que tout le monde soit comme moi, toujours de bonne humeur !
Suivez toute l’actualité de vos villes et médias préférés en vous abonnant à Mon Actu.