en , le retour de Trump précipite les départs de

en , le retour de Trump précipite les départs de
en France, le retour de Trump précipite les départs de

Le quotidien britannique Le gardien, Ouest de la Greenpeace France… Mi-novembre, première salve de médias et d’institutions soulignant leur volonté de quitter X (ex-Twitter).

Loin de se tarir avec le temps, ce flot de départs de la plateforme rachetée par Elon Musk en 2022 a pris de l’ampleur à l’approche de l’investiture du président élu Donald Trump aux Etats-Unis, le 20 janvier. le propriétaire de X à la tête d’un « Département de l’Efficacité du Gouvernement ».

En France, Sandrine Rousseau a rejoint le mouvement dimanche 12 janvier. Reprenant la formule de l’écrivaine Virginie Despentes, « On se lève, on sort de là ! “, la députée a annoncé qu’elle quittait le réseau social et a appelé les membres du Nouveau Front Populaire à faire de même « collectivement ».

Départ possible des députés du PFN

« X est devenu une véritable machine à désinformation » et « la caisse de résonance des courants d’extrême droite »a fustigé l’élu écologiste dans une lettre adressée aux 191 autres députés du PFN, et publiée sur X.

Sa proposition a reçu une réponse favorable de la part des écologistes. Marine Tondelier, secrétaire nationale du parti, a lancé dimanche le même appel. « Nous devons tous quitter Twitter »a insisté l’élu d’Hénin-Beaumont dans l’émission Le Grand Jury diffusée sur RTL, avant d’appeler à « interdire » ce réseau social en Europe.

Quelques jours plus tôt, Yannick Jadot avait déjà annoncé qu’il avait décidé de quitter la tribune le jour de l’investiture de Donald Trump. “Je refuse d’utiliser un réseau social devenu l’instrument d’une propagande massive au service d’une extrême droite, raciste, homophobe, sexiste, climato-sceptique”a détaillé le sénateur écologiste de Paris dans un message posté sur X.

Du côté socialiste, Olivier Faure a admis dimanche qu’il « poser la question du départ » sur le plateau de BFMTV. « Ce qui me dérange, c’est que si on quitte le réseau social et qu’on le laisse uniquement à l’extrême droite et que les gens de bonne foi continuent de croire que c’est là que ça se passe, ils n’ont plus d’autre mot »a souligné le secrétaire national du PS, appelant également à un départ coordonné de la plateforme.

Le député LFI Éric Coquerel a déclaré sur LCI qu’il se décidait “pour l’instant” rester dessus “vrai problème”lié plus généralement à un « l’extrême droite actuelle des espaces politiques ou médiatiques à travers le monde ».

L’évasion s’organise

Les politiques ne sont pas les seuls à remettre en cause leur présence sur X. Après Ouest de la France Le 19 novembre, de nombreux médias français ont également annoncé leur départ de la plateforme. Le groupe Sud Ouest et le média écologiste Vert ne publient plus sur ce réseau social depuis le 20 novembre, et le site d’information scientifique The Conversation depuis le 22 novembre. De leur côté, Mediapart et le magazine Alternatives économiques a décidé de quitter X le 20 janvier.

Dans l’enseignement supérieur, le premier départ de X remonte à août 2023. L’université de Rennes a lancé ce mouvement, suivie par plusieurs autres établissements. Récemment, l’université Paris-Est-Créteil a annoncé qu’elle quitterait la plateforme le 16 décembre, et celle de Paris-Saclay le 19. L’école Polytechnique a fait de même le 10 janvier.

Pour soutenir ce mouvement qui s’est également étendu aux hôpitaux et à de nombreux établissements publics, des universitaires, des associations et des internautes ont lancé l’initiative « HelloQuitteX ». L’objectif ? Organiser la migration coordonnée des utilisateurs de X vers d’autres plateformes «compatible avec les démocraties fonctionnelles »dont Mastodon et BlueSky. Là aussi, la date du départ a été fixée au 20 janvier, jour du retour au pouvoir de Donald Trump aux Etats-Unis.

 
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