Alors que certains grands noms du Parti libéral du Canada ont décidé de ne pas se présenter, d’autres se lancent dans la mêlée.
Pour l’instant, seuls le député libéral Chandra Arya et l’ingénieur et homme d’affaires Frank Baylis ont officiellement annoncé leur entrée dans la course à la direction du PLC.
« Les Canadiens méritent un leader qui a une expérience concrète de la croissance économique et du renforcement de nos communautés, et non un autre politicien de carrière », a déclaré M. Baylis au discours libéral dans la circonscription de Pierrefonds-Dollard de 2015 à 2019.
Photo fournie par Frank Baylis
Un candidat qui fait sourciller
La candidature de Chandra Arya soulève des « signaux d’alarme » concernant l’ingérence étrangère, disent les experts.
Voir : Ingérence étrangère : la candidature à la direction du PLC déclenche des « drapeaux rouges »
En 2023, il a parrainé une pétition contre le projet du gouvernement Trudeau de mettre en place un registre des agents étrangers. Il a également rencontré le premier ministre indien Narenda Modi en août dernier, ce qui a incité Affaires mondiales Canada à préciser que M. Arya s’était « rendu en Inde de sa propre initiative et qu’il ne représentait pas le gouvernement du Canada ».
Compte X de Chandra Arya
En plus d’indiquer qu’il ne parle pas français, M. Arya a minimisé l’importance de la langue dans la belle province, faisant sourciller plus d’un sourcil, dont plusieurs ministres qui ont rappelé ce week-end l’importance du français pour le poste convoité.
Pas encore officiel
Christy Clark, l’ancienne première ministre libérale de la Colombie-Britannique, devra également participer à la course lorsque les règles seront établies.
Photo d’archives Agence QMI, MATTHEW USHERWOOD
Un membre de sa campagne nationale, Tyler Banham, a en fait déclaré au Poste National jeudi dernier que son patron s’apprêtait à officialiser sa candidature.
Voir : Christy Clark lancerait la course à la direction du PLC, selon un média canadien
Celle venue au Québec pour améliorer son français a soutenu la candidature de Jean Charest alors que celui-ci souhaitait prendre la tête du Parti conservateur du Canada.
« J’ai toujours dit clairement que j’appuyais Jean Charest pour arrêter Pierre Poilièvre. Je ne reviendrai pas là-dessus”, a-t-elle déclaré sur X.
L’ancien gouverneur de la Banque du Canada Mark Carney doit également se présenter à la course, a appris TVA Nouvelles. Il bénéficie déjà du soutien d’une trentaine de députés, selon une source proche de celui qui fut également gouverneur de la Banque d’Angleterre.
QMI
Voir : Mark Carney lancera la course à la direction du Parti libéral du Canada
François-Philippe Champagne, le ministre de l’Innovation, de la Science et de l’Industrie, a également annoncé qu’il envisageait de se lancer dans la course.
Photo d’archive, Agence QMI
Voir : François-Philippe Champagne envisage de se lancer dans la course à la succession de Justin Trudeau
Ils ne se présentent pas
Les ministres libéraux Anita Anand, Mélanie Joly, Dominique Leblanc et Steven MacKinnon, qui envisageaient de se présenter, ont tous annoncé qu’ils ne se présenteraient pas.
La première a annoncé dans le même temps qu’elle ne briguerait pas un autre mandat et qu’elle souhaitait reprendre sa carrière de professeur d’université.
Les candidats à la direction devront signer un chèque de 375 000 pour pouvoir se présenter, garantie de leur intention sérieuse d’occuper le poste de Premier ministre du Canada.