Ce samedi, Sofia Benlemmane a été déférée après sa garde à vue qui a débuté jeudi.
Cet influenceur franco-algérien a dû s’expliquer sur des propos tenus lors de vidéos et de lives sur les réseaux sociaux.
Mise en examen pour « provocation à commettre un crime ou un délit », « menaces de mort par image », « injure publique en raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre » et « injure publique en raison de l’origine, de l’appartenance ethnique, de la nation, de la race ou de la religion », elle sera jugé le 18 mars à Lyon.
Sofia Benlemmane, bien connue pour avoir été expulsée de Côte d’Ivoire lors de la dernière CAN après des propos racistes ou pour sa condamnation pour avoir envahi le terrain du célèbre France-Algérie en 2001, sortira libre, sous contrôle judiciaire, comme l’exige le parquet. .
Jusqu’à son procès, il lui sera interdit d’utiliser ses réseaux sociaux où plus de 300 000 personnes la suivent.
L’enquête la concernant tournait principalement autour de propos tenus lors d’un live sur TikTok en septembre dernier. Elle a ensuite abondamment insulté une autre femme en arabe, la menaçant également de mort : « J’emmerde ta mère, toi et ta France », « J’espère que tu es tué, j’espère qu’ils vont te tuer ».
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