Parti libéral du Canada | Anita Anand se prépare à quitter la politique

Parti libéral du Canada | Anita Anand se prépare à quitter la politique
Parti libéral du Canada | Anita Anand se prépare à quitter la politique

Non seulement la ministre fédérale des Transports Anita Anand ne se lancera pas dans la course à la direction du Parti libéral du Canada (PLC), mais elle ne briguera pas un troisième mandat lors des prochaines élections, a-t-elle annoncé samedi.


Publié à 14h17

Mis à jour à 15h13

« Aujourd’hui, alors que le Premier ministre tourne une page importante de sa carrière, le moment est venu pour moi de faire de même : reprendre ma vie professionnelle et revenir à l’enseignement, à la recherche et à l’analyse des politiques publiques », a écrit l’élu dans une lettre. publié sur ses réseaux sociaux.

Le nom de Mmoi Anand faisait partie de ceux qui circulaient comme candidats potentiels pour succéder à Justin Trudeau à la tête du PLC. Elle a également été rappelée à l’ordre il y a quelques années en raison de ses efforts discrets de réseautage en vue d’une éventuelle course à la direction.

La ministre s’est illustrée lors de la pandémie de COVID-19 en assurant l’approvisionnement en vaccins du Canada. Elle a ensuite été mutée à la tête du ministère de la Défense nationale en 2021 et, moins de deux ans plus tard, au Conseil du Trésor, avant de diriger le ministère des Transports après le départ de Pablo Rodriguez. Ses responsabilités en matière de commerce intérieur ont été ajoutées lors du dernier remaniement ministériel en décembre.

Je n’aurais jamais pu imaginer que ce parcours m’amènerait à gérer les chaînes d’approvisionnement pendant une pandémie mondiale, à lutter contre l’inconduite sexuelle au sein des Forces armées, à superviser l’aide militaire canadienne à l’Ukraine, à assurer le bon fonctionnement du Secrétariat du Conseil du Trésor ou à renforcer notre les systèmes de transport du pays.

Anita Anand, dans sa lettre

« Ces enjeux, ces défis – parfois complexes, parfois inattendus – ont fait de ce chapitre de ma vie une aventure humaine et professionnelle extraordinairement enrichissante. C’est avec une profonde gratitude que j’ai servi les Canadiens tout au long de ce mandat. »

PHOTO SEAN KILPATRICK, ARCHIVES DE LA PRESSE CANADIENNE

Justin Trudeau, Anita Anand et Mary Simon, la gouverneure générale du Canada, lors du remaniement ministériel du 20 décembre.

Députée d’Oakville, en Ontario, depuis 2019, Mme.moi Anand est la première femme indienne à être élue à ce poste. Elle a ensuite été élue avec une majorité de 4 704 voix. Elle a été réélue deux ans plus tard, mais sa majorité était tombée à 3 707 voix.

« Lors de ma première campagne, on m’avait prévenue qu’une femme d’origine indienne ne serait jamais élue dans cette circonscription », écrit-elle. « Les électeurs ont prouvé que ce n’était pas le cas, à deux reprises depuis 2019. Cet honneur restera avec moi pour toujours. »

Dans sa déclaration, M.moi Anand remercie le premier ministre Trudeau « du fond du cœur » et exprime sa « gratitude » à ses collègues du caucus libéral.

Mmoi Anand est le troisième membre du Cabinet à exclure un candidat dans la course à la direction du PLC après le ministre des Finances, Dominic LeBlanc, et la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly.

Le Conseil national du parti a fixé les frais d’inscription à 350 000 $. Cela signifie que ceux qui choisiront de se lancer devront disposer d’une organisation solide et des compétences nécessaires pour lever des fonds s’ils veulent pouvoir réunir cette somme.

Plusieurs médias rapportent que l’ancien gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d’Angleterre, Mark Carney, serait prêt à annoncer sa candidature. Il en va de même pour l’ancienne ministre des Finances et vice-première ministre Chrystia Freeland.

Karina Gould, qui occupe actuellement le poste de leader du gouvernement à la Chambre des communes, serait également prête à annoncer son entrée en lice la semaine prochaine. “Les éléments se mettent en place de manière très encourageante”, a déclaré un membre de son entourage à La presse Vendredi. A 37 ans, elle serait la plus jeune candidate.

L’ancienne première ministre de la Colombie-Britannique, Christy Clark, qui envisage elle aussi de s’impliquer, est sur la défensive. Elle a nié avoir jamais été membre du Parti conservateur du Canada (PCC) lors d’une entrevue à l’émission La maison diffusé samedi à la radio de CBC.

Elle avait pourtant publiquement apporté son soutien à Jean Charest lors de la course à la direction conservatrice en 2022, mais elle explique aujourd’hui n’avoir finalement jamais sorti de carte de membre pour voter. Sa version contraste avec celle du PCC.

Les intéressés par la direction libérale devront prendre une décision rapidement puisqu’ils auront jusqu’au 23 janvier pour officialiser leur candidature, selon les règles dévoilées par le PLC jeudi soir. Cela leur laisse deux semaines pour s’organiser et jauger leur soutien. Le nom du prochain président du PLC sera connu le 9 mars.

Le premier ministre Trudeau a annoncé sa démission lundi, mais il reste en poste jusqu’à ce qu’un successeur soit élu par les libéraux. Des élections pourraient avoir lieu rapidement par la suite puisque son gouvernement minoritaire n’a plus la confiance des partis d’opposition. La gouverneure générale a accepté de proroger le Parlement jusqu’au 24 mars à sa demande. Les conservateurs, le Bloc et les néo-démocrates ont tous indiqué qu’ils renverseraient le gouvernement à la première occasion, dès la reprise des travaux parlementaires.

 
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