Par
Laurent Renon
Publié le
5 janvier 2025 à 16h50
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C’est le Château du Bois Chevalier, à Legé, qui a servi de décor au film Le tonnerre de Dieu il y a soixante ans. Trois mois de tournage en Loire-Atlantique et une sortie en salles en septembre 1965.
Au casting : l’illustre et le tonitruant Jean Gabinle duo de stars Michele Mercier et Robert Hossein (réunis à nouveau un an plus tard Angélique, marquise des Anges) et de nombreux habitants des villages voisins de La Bossardière, L’épinais ou La Gaillardière, qui jouaient des figurants.
Jean Gabin dans le rôle d’un vétérinaire…
Le directeur, Denys de la Patelièrea choisi cette bâtisse du 17ème sièclee siècle entouré d’un grand plan d’eau, de douves, de bois et de jardins, pour servir de demeure à Léandre Brassac, joué par Jean Gabin.
Ce vétérinaire, un homme capricieux et misanthrope, partage sa vie avec une Allemande prénommée Marie (Lillie Palmer). Un jour, à Nantes, il rencontre une jeune prostituée sans référence (Michèle Mercier) dans laquelle il décide d’emménager avec lui, après s’être débarrassé de son proxénète.
Diffusé récemment par la chaîne jusqu’à“cette adaptation sur grand écran du roman Qui m’emmène de Bernard Clavel est un petit classique plein de fantaisie, injustement méconnu », selon Clément Cuyer, journaliste à Allociné.
Avis divergents
Si certains spectateurs mettent en avant les dialogues écrits par Jardin Pascalpour d’autres, les répliques n’auront jamais la même saveur que celles concoctées par Michel Audiard en même temps.
Et pour Nicolas Didier, journaliste de télérama“Gabin ne sauve pas ce mauvais drame au dialogue misogyne”.
Il convient toutefois de noter que Le tonnerre de Dieu a attiré plus de 4 millions de spectateurs en salles, le 7e film le plus vu en France en 1965.
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