les incertitudes qui pèsent sur le Cantal

A cause de la censure, la France n’a pas de budget (hormis la loi spéciale). Pour le sénateur, Stéphane Sautarel, Cela apporte de mauvaises nouvelles pour le Cantal.

Et de citer pêle-mêle : « le barème de l’impôt sur le revenu n’est pas indexable sur l’inflation, remettant en cause les mesures positives prises pour le monde agricole, plus de gouvernement pour peser sur l’Europe, notamment pour le Mercosur, impossibilité de financer des projets dans le cadre du DETR, du Desil ou du Fonds verts, pas de financement supplémentaire pour l’hôpital… »

Grande incertitude

Pour l’élu, une grande incertitude règne actuellement : « J’écoutais récemment la ministre des Comptes publics, et elle évoquait la date du 15 mars 2025 pour voter un budget. Il est tard et il n’est pas encore voté.»

Et d’évoquer certaines mesures « favorables » qui sont en attente : « crédits exceptionnels pour les Départements et les Ehpad, suppression du fonds de réserve qui a prélevé 3 milliards aux collectivités, renforcement de la péréquation, augmentation de 10 millions d’euros de la dotation d’aménagement rural ».

Pour les écoles

Ce manque de budget a eu un « effet positif » pour le sénateur : « la non-suppression de postes dans leÉducation nationale son budget n’ayant pas été voté, il ne peut y avoir de suppressions de postes dans le Cantal comme prévu. Ce serait incohérent et antidémocratique.

Une position qu’il a affirmée en écrivant au préfet du Cantal : « il faut aussi s’en tenir au dispositif France ruralités qui permet d’assurer une lisibilité sur trois ans afin d’éviter le psychodrame que vit chaque année le Cantal. Et je pense que s’il faut redonner des places, il faut donner la priorité à ceux qui ne sont pas devant les étudiants.

Suivez toute l’actualité de vos villes et médias préférés en vous abonnant à Mon Actu.