Pour rappel, selon Famara Ibrahima Cissé, président de l’ACSIF, il s’agit d’un litige juridico-financier entre M. Bocar Samba Dieye et l’institution bancaire CBAO. En effet, c’est sur la base d’une lettre de crédit fictive de 6 milliards 650 millions que les avoirs de Bocar Samba Dieye ont été saisis par la CBAO. Lorsque ce litige est survenu, la justice a désigné un expert. Il rappelle qu’il s’agit du seul rapport d’expertise qui ait été approuvé par la justice. Cet expert a arrêté le compte qui était créditeur d’un peu plus de 879 millions. Autrement dit, c’est la CBAO qui doit de l’argent à Bocar Samba Dieye. Or, les données scientifiques avancées par les expertises agréées par la justice attestent que la CBAO doit de l’argent à Bocar Samba Dieye. Par ailleurs, il affirme que le tribunal a décidé depuis 2008 jusqu’à nos jours, la CBAO doit indemniser Bocar Samba Dieye à hauteur d’un peu plus de 11 milliards. La Banque a donc dû s’y conformer. Mais non ! car cette décision de justice est inapplicable.
C’est dans cette logique qu’il fait appel aux nouvelles autorités qui ont promis et qui ont été promues sur la base du JUB JUBAL JUBANTI. D’autant que la justice a rendu une décision pour demander que cet opérateur soit indemnisé à hauteur de 11 milliards. «Je pense qu’aujourd’hui il s’agit des nouvelles autorités qui affirment ce JUBANTI et nous attendons ce JUBANTI. Des cris de détresse, des cris de justice pour Bocar Samba Dieye ont été lancés depuis leur installation et jusqu’à présent Bocar Samba Dieye qui travaille depuis plus de 67 ans attend. Il est vieux, il attend son argent », a-t-il déclaré.
Prenant la parole, le plaignant Bocar Samba Dièye est revenu en détail sur ce problème qui l’oppose à la CBAO. Selon lui, l’institution sait très bien qu’il ne leur doit rien, si seulement les 12 fois qu’il a gagné peuvent le prouver et qu’il en a la preuve. Il affirme que parmi toutes les banques avec lesquelles il a travaillé, seule la CBAO lui pose problème. Tout en soulignant que même la cour d’appel et la cour de cassation lui ont donné raison mais qu’à chaque fois que le cas se présente, le CBAO fait appel.
Toutefois, Bocar Samba Dieye a réclamé justice tout en appelant le nouveau régime à ce que ce problème soit résolu.
Belgique