Il paraît qu’à Breuillet, à la frontière entre la Saintonge et le Pays Royannais, au lieu-dit La Guillaumine, un trésor des Templiers repose dans les souterrains d’une commanderie en ruines. Un sourcier local s’y intéressa beaucoup. L’histoire est tirée du livre de feu Didier Audinot, chasseur de trésors expérimenté, décédé en 2011. Six ans auparavant, il avait publié un ouvrage recensant quelques légendes de trésors dans notre coin de Charente-Maritime. Parmi eux, celui de ce trésor.
« Un grand rêveur »
Le maire Jacques Lys n’en a jamais entendu parler : « Il y a là des passages souterrains, dont un qui sort de l’église. Un sourcier qui a flairé un trésor ? Cela ne veut rien dire pour moi. » L’élu représente toujours la cinquième génération de sa famille qui vit sur la commune. Il nous oriente vers Jacques-Edmond Machefert, auteur local.
Ce dernier s’est penché sur la toponymie des lieux du Breuillet dont celui qui nous intéresse, Guillaumine. « A la fin de ce texte, je cite un article du « Littoral » de 1978 de Robert Colle, confie l’écrivain. On lit : « Dans le bois de la Guillaumine, M. Bouyer a découvert des souterrains du plus grand intérêt. Certains pensent qu’un trésor des Templiers y serait caché. »
Sa belle-fille, Noëlle Bouyer, veuve de l’un de « M. Les fils de Bouyer, nous éclaire un peu plus sur ce point. “C’était un grand rêveur, il cherchait le trésor des Templiers dans les souterrains de Guillaumine, au détriment de sa famille malheureusement”, confie La Breuilletonne. Parce que cette quête était plus qu’un passe-temps pour l’homme, il y a consacré une grande partie de sa vie.
« Pendant ce temps-là, il ne travaillait pas… Une obsession peut être néfaste. Ses enfants ne voulaient plus en entendre parler. » Aujourd’hui, ce lieu est entièrement construit. L’accès aux souterrains n’est plus visible. « Il a fallu passer par des petits trous qui donnaient sur des pièces assez imposantes », ajoute notre interlocuteur. Un conseil, ne cherchez pas à le chercher. » C’est bien noté.