Pourtant, un geste citoyen plutôt sympa à la base ? “Oui, mais que fait-on ? Il n’y a pas beaucoup de solutions. Oui, la démarche citoyenne est bonne, mais la solution des pompiers est nulle. Si nous devons abattre des milliers d’arbres.
Une consultation
Et le commandant d’appeler à une consultation ! “Il y a de la gestion à faire avec les gestionnaires routiers ».
Pour lui, d’autres solutions comme l’anticipation existent. “On n’abat pas un bouleau qui penche et qui se trouve à 6 mètres de la route, sinon il y en aurait des milliers à abattre.
Le gérant parle »d’un problème caché. Nous n’en tenons pas compte lorsque nous effectuons l’entretien annuel des routes. Peut-être faudrait-il se poser la question, les couper, réduire leur hauteur ? D’avance, faut-il planter si près de l’autoroute ? Aujourd’hui, nous sommes dans un cercle vicieux plutôt que vertueux.
Arbres obstruant la route : les pompiers interviennent
Le responsable de zone précise : «J. et parle des arbres qui ne sont pas tombés, un arbre qui obstrue la voie publique et représente un danger, c’est une de nos missions et nous le faisons de bon cœur ! C’est notre métier ! Mais il faut garder à l’esprit que la province de Luxembourg fonctionne avec la moitié des pompiers volontaires.
Le cadre appelle à la responsabilité de chacun : DNF, SPW, Communes, propriétaires, usagers : «Les citoyens doivent être éduqués à réduire leur vitesse et les gestionnaires routiers doivent être sensibilisés. Nous devrions nous asseoir autour d’une table pour voir quelles mesures doivent être prises.»
Stéphane Thiry : “Cela mobilise beaucoup de forces pour une action qui n’est pas vraiment une urgence”
« Il y a des centaines d’arbres qui penchent, on envoie une équipe de pompiers pour rien. Les gens ne savent pas qu’il existe un traitement négatif. Si j’ai 25 pompiers sur la route pour les arbres, ce sont 25 pompiers que je n’ai pas pour d’autres interventions. Cela mobilise beaucoup de forces pour une action qui n’est pas vraiment une urgence.
Ne les coupe pas tous
On aurait aimé avoir la réaction du SPW, cela n’a pas été possible. Une garde DNF minimise. Pour cet homme de terrain, il y en avait tout autant avec les manteaux de neige des hivers d’antan. “Nous gérons uniquement des bois publics. Les branches qui cassent, oui, elles existent, mais ce n’est pas pour cela qu’il faut abattre tous les arbres.“