L’Assemblée générale des Nations Unies a ratifié, par une note officielle, le 19 décembre, la suppression du Sénégal et du Cambodge de la liste des pays les moins avancés (PMA).
Selon la note, cette décision s’appuie sur les recommandations du Comité des politiques de développement, validées en juin 2024 par le Conseil économique et social. Il s’agit d’une étape importante dans le cheminement de ces deux pays vers un développement accru.
Conformément à la résolution adoptée, une période de transition de cinq ans a été accordée aux deux pays pour assurer une sortie progressive et en douceur de la catégorie des PMA. Durant cette période, le Sénégal et le Cambodge devront élaborer des stratégies nationales pour consolider leurs acquis socio-économiques et poursuivre leur trajectoire de croissance.
Les agences des Nations Unies, ainsi que les partenaires bilatéraux et multilatéraux, joueront un rôle clé dans ce soutien. L’objectif est d’atténuer les impacts liés à un accès réduit aux financements concessionnels et de mieux préparer ces pays aux défis mondiaux, comme le changement climatique ou les fluctuations économiques.
Bien que cette évolution illustre les progrès vers les objectifs de développement à long terme, l’Assemblée générale a souligné les défis qui subsistent. Les effets de la pandémie de COVID-19, les conflits internationaux et les impacts du changement climatique continuent de saper les progrès réalisés par de nombreux pays en développement.
« Pour assurer une transition réussie, le Sénégal et le Cambodge sont invités à travailler en étroite collaboration avec leurs partenaires institutionnels et commerciaux. Cette coopération doit donner la priorité à la diversification économique, au renforcement des institutions et à l’adoption de politiques inclusives visant à consolider leurs acquis et à renforcer leur résilience face aux défis mondiaux », souligne la note.
M.DIOP
Sénégal
