« Des chiffres stables, avec une très légère baisse des blessés hospitalisés. » C’est en substance le bilan de l’accidentologie dressé sur les routes du Doubs en 2024. Données présentées par le préfet du Doubs, Rémi Bastille, le procureur de la République Etienne Manteaux et le colonel de gendarmerie du Doubs Lionel James, lors d’un vaste contrôle. opération, ce vendredi 3 janvier 2025 à Saint-Vit. Des militaires de l’escadron départemental de sécurité routière et des gendarmes des communautés de brigade de Saint-Vit et de l’École-Valentin ont été mobilisés pour « s’attaquer aux principales causes d’accidents, la vitesse, l’alcool, la drogue, l’imprudence… », explique le colonel Lionel James, commandant de l’escadron départemental de sécurité routière et des gendarmes des communautés de brigade de Saint-Vit et de l’École-Valentin. Groupe départemental du Doubs. En renfort, le groupe local de contrôle des flux de la gendarmerie nouvellement créé, « pour accompagner la sécurisation des mobilités. » Des militaires habilités sur réquisition du ministère public à fouiller les véhicules et les personnes.
Les jeunes de 18 à 24 ans impliqués dans 40% des accidents
« C’est aussi l’occasion de saluer le travail réalisé par les forces de l’ordre tout au long de l’année, notamment pendant la période des fêtes », précise le préfet du Doubs. En 2024, poursuit le haut responsable, 359 accidents corporels ont été recensés sur les routes du Doubs, soit une baisse de 4,77% par rapport à 2023. 484 personnes ont été blessées et 26 personnes sont décédées, dont sept sur le territoire. des zones urbaines qui comptent davantage de victimes piétonnes ou cyclistes. Dans plus de la moitié des accidents, une vitesse inappropriée en est la cause, l’alcool dans un quart des accidents. Enfin, dans 40 % des accidents, des jeunes de 18 à 24 ans sont impliqués. « Plus que jamais, la présence des forces de l’ordre est nécessaire », précise le préfet du Doubs. Avec une politique basée sur le triptyque pédagogie-formation-répression.
Poursuites systématiques
Sur ce dernier point, la justice apparaît « plutôt efficace. » Les poursuites pénales sont systématiques en matière de délinquance routière, ajoute M. Manteaux. La confiscation du véhicule devient même automatique en cas de récidive (NDLR : alcool, drogue, excès de vitesse). « Un levier dissuasif », estime le magistrat, qui termine sur une note positive : « Il faut souligner que de nombreux usagers respectent la réglementation en vigueur. »
Excès de vitesse excessif : deux véhicules mis en fourrière
Entre 130 et 150 véhicules ont été contrôlés ce vendredi à Saint-Vit dans leDoubs. Les gendarmes ont constaté vingt-deux excès de vitesse, dont deux au-delà de 50 km/h. Dans ce dernier cas, les permis de conduire ont été suspendus et les véhicules placés en fourrière administrative. Par ailleurs, les militaires ont constaté deux défauts de contrôle technique, deux défauts d’assurance, un défaut de permis de transport et un permis non prolongé.