Pendant 10 ans, elle a enquêté sur l’histoire des soldats de sa commune de Seine-Maritime morts pour la .

Pendant 10 ans, elle a enquêté sur l’histoire des soldats de sa commune de Seine-Maritime morts pour la .
Pendant 10 ans, elle a enquêté sur l’histoire des soldats de sa commune de Seine-Maritime morts pour la France.

Par

Chloé Bachelet

Publié le

3 janvier 2025 à 18h38

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Après 10 ans de recherches, Ginette Dubocs, habitante de Neufbosc à Seine-Maritimeest parvenue au terme du travail titanesque dans lequel elle s’était lancée, d’abord avec son mari, en 2014.

Celui d’écrire un livre en hommage aux soldats neufboscois de la Première Guerre mondiale à la guerre d’Algérie.

Garder vivante la mémoire des soldats

Tout est parti d’une question lors des commémorations de la guerre 1914-1918.

« Gérard Decorde, le petit-fils d’Arthur Decorde, m’a demandé pourquoi le nom de son grand-père n’était pas présent sur le monument aux mortsexplique Ginette Dubocs. Je l’ai ensuite aidé dans ses recherches sur son grand-père et j’ai souhaité poursuivre mes recherches afin de connaître la vie des soldats dont les noms figurent sur le monument, et de ceux qui n’y figurent pas. »

Parler un peu des vivants, ça fait du bien aussi.

Ginette Dubocs

S’ensuivra dix ans de recherche, “très denses”afin d’en savoir plus sur ces soldats qui ont combattu pour la .

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Certains seront même ajoutés au monument aux morts de Neufbosccomme Arthur Decorde, 100 ans après sa mort.

Concernant les noms manquants, Ginette Dubosc a réussi à obtenir quelques réponses : « les conditions pour figurer sur le monument n’étaient pas respectées, comme un décès trop tard après la guerre, ou un décès par maladie et non sur le champ de bataille. »

Pour les autres, elle émet quelques hypothèses. « Je pense que pour sauver la gravure, ils ne mentionnaient que les aînés de la famille, ou peut-être aussi à cause d’une mauvaise transmission de l’information », songe-t-elle.

Tout au long de ses recherches, Ginette Dubocs va même rencontrer quatre anciens militaires de la guerre d’Algérie.

« C’était très intéressant de pouvoir échanger directement avec eux sur leurs histoires », confie-t-elle.

Donner des conseils

Au cours de ses recherches, Ginette Dubocs a multiplié les sources : internet, archives nationales de Pierrefitte, livre d’or des Morts pour la France, archives municipales…

“C’est une quantité de recherche époustouflante, et 10 ans, même si je fais des pauses, c’est long”confie-t-elle.

Je suis heureuse et soulagée d’avoir terminé mes recherches et que le livre sorte.

Au sein de son œuvre, elle explique sa méthode de recherche et donne ses conseils pour réaliser ce type de recherche.

Si son livre, sorti en décembre, n’est édité qu’à 30 exemplaires, il sera en accès libre à la mairie de Neufbosc.

« C’est tellement spécifique que ça ne peut pas intéresser tout le monde », explique-t-elle.

Mais la Neufboscoise tient tout de même à souligner queelle serait ravie de discuter avec des gens qui, comme elle, font des recherches sur les soldats morts pour la France : « Nous leur devons quelques minutes de notre temps précieux. »

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