Après le premier cas du nouveau variant en , le ministère de la Santé renouvelle son avis

Après le premier cas du nouveau variant en , le ministère de la Santé renouvelle son avis
Après le premier cas du nouveau variant en France, le ministère de la Santé renouvelle son avis
PASCAL GUYOT / AFP Un médecin pose avec un flacon de vaccin contre la variole du singe dans un Centre gratuit d’information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD) à Montpellier, dans le sud de la , le 23 août 2022.

PASCAL GUYOT / AFP

Un médecin pose avec un flacon de vaccin contre la variole du singe dans un Centre gratuit d’information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD) à Montpellier, dans le sud de la France, le 23 août 2022.

SANTÉ – ​​Vaccination et gestes barrières. Sur l’arrivée d’un nouveau variant du mpox en France, la contraction de « Monkey Pox » en anglais, précédemment appelé « variole du singe », le ministère de la Santé a appelé à la vigilance et a donné, ce mardi 7 janvier, des conseils pour que les populations les plus vulnérables se protègent.

Le premier d’entre eux reste la vaccination, notamment pour « publics cibles » : « La vaccination est recommandée comme mesure préventive en pré-exposition pour les personnes à haut risque d’exposition, et comme mesure réactive pour les personnes contacts à risque autour d’un cas de mpox. », rappelle le ministère, avec un lien vers les coordonnées des centres de vaccination contre le virus.

La question s’est posée de l’élargissement de la vaccination préventive, mais les autorités françaises n’ont pas fait ce choix et la campagne reste centrée sur les profils de personnes » à risque élevé d’exposition » : les hommes homosexuels, les prostitués – hommes ou femmes – et toute personne travaillant dans des lieux dédiés aux rencontres sexuelles. Logiquement, la vaccination cible également toute personne ayant récemment été en contact avec un cas signalé de « mpox ».

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La détection du variant en France n’est pas une surprise pour les autorités sanitaires, qui s’y préparaient depuis des mois. Plusieurs vaccins, initialement développés contre la variole, sont efficaces contre » mpox « . Reste à préciser dans quelle mesure cette efficacité perdure face à ce nouveau variant, mais pour le moment, les experts sont plutôt confiants. Pour les voyageurs en provenance ou à destination de l’Afrique Centrale, il est recommandé d’appliquer les gestes barrières classiques.

Le nouveau variant détecté en Bretagne

Dans la soirée du lundi 6 janvier, les autorités sanitaires ont annoncé avoir détecté pour la première fois en France une version du virus différente de celle qui circulait auparavant sur le territoire. Nous parlons de « clade » pour désigner les différentes familles du virus » mpox « . Depuis 2022, le clade 2 circule en France, comme dans la plupart des pays où la maladie a été détectée hors Afrique.

Cette fois, c’est un variant de l’autre grande famille, le clade 1, qui a été repéré chez un patient en Bretagne. À cela s’ajoute une autre subtilité. Il ne s’agit pas du clade 1 classique, présent depuis des décennies en Afrique, mais d’un variant, le clade 1b, bien plus récemment identifié en République démocratique du Congo (RDC). C’est pourquoi nous parlons d’une nouvelle variante.

Rien n’indique pour l’instant que cette version du virus, qui se manifeste principalement par de la fièvre et l’apparition de lésions cutanées, appelées cloques, serait plus dangereuse que celle qui circule depuis des années en France. Son apparition nécessite cependant une vigilance accrue, car de nombreux éléments sur son profil sont encore méconnus.

Son degré de contagiosité reste à trancher, même s’il n’a pas encore donné lieu à de nouveaux foyers dans les pays européens où il a été identifié : Allemagne, Belgique, Royaume-Uni. et la Suède. Il s’agissait généralement de personnes qui revenaient tout juste d’Afrique centrale et avaient donc été contaminées sur place. Dans le cas français en revanche, le patient – ​​qui se porte bien – avait été en contact avec des proches qui avaient voyagé dans les pays concernés.

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