Deux nouveaux artisans du Tarn-et-Garonne accueillis au Collège Culinaire de

Deux nouveaux artisans du Tarn-et-Garonne accueillis au Collège Culinaire de
Deux nouveaux artisans du Tarn-et-Garonne accueillis au Collège Culinaire de France

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Le Collège Culinaire de vient de labelliser deux nouveaux artisans du Tarn-et-Garonne : le restaurant Nous, à Montauban, et la ferme Le maraudeur à Saint-Antonin-Noble-Val, qui élève des volailles fermières.

« Le Collège Culinaire de France est une association créée il y a 14 ans par 15 chefs renommés en France », rappelle la secrétaire générale de la structure, Célia Tunc. Parmi ces dirigeants : « Unlain Ducasse, Guy Savoie, Joël Robuchon, Anne-Sophie Pic”, cite-t-elle. L’objectif du Collège Culinaire de France, « est de promouvoir la gastronomie artisanale et tous ses acteurs, poursuit-elle. Du terroir à l’assiette, des producteurs aux adjoints en passant par les restaurateurs, sans distinction hiérarchique, précise le secrétaire général. C’est à dire que nous ne classons pas les restaurants par niveau gastronomique, mais bien par cette notion de faire de la gastronomie artisanale. Cela signifie évidemment un restaurant avec à la fois une identité transparente, sur ce qui est servi, ou ce qui est produit quand on est producteur, et en même temps une coopération les uns avec les autres. Les restaurants travailleront avec les producteurs, et les producteurs travailleront aussi entre eux.

Et puis pour le consommateur ? « Nous avons une préoccupation gagnant-gagnant pour tout le monde, y compris les citoyens, que nous n’aimons pas limiter à la notion de client, souligne Célia Tunc. Ils ont un rôle à jouer en tant que citoyens en choisissant ce qu’il mange et où il mange.

Un réseau qui met en avant la qualité

Pour le restaurant Nous, adhérer à l’association semble être une évidence pour son chef Raphaël Campas. « En août dernier, j’ai déposé un dossier pour postuler. Et après étude de ma candidature par un référent, nous avons été retenus », explique-t-il. “J’adhère à leur démarche et partage les valeurs de défense du savoir-faire et de la qualité des produits qu’ils défendent”, révèle le Montalbanais. Et de poursuivre : « Depuis 8 ans que nous avons le restaurant, nous avons à cœur de travailler avec des produits qui viennent majoritairement du département, ou d’un peu plus loin quand on n’en trouve pas dans le Tarn-et-Garonne, nous avons pas d’intermédiaires, souligne le cuisinier, et nous privilégions au maximum les circuits courts », insiste-t-il. D’ailleurs, sur son menu, l’origine de ses produits ou de ses fournisseurs est déjà mentionnée, preuve que sa démarche s’inscrit parfaitement dans l’association dont il fait désormais partie.

À Saint-Antonin-Noble-Val, Hannah Grauleau, productrice de volailles élevées en plein air, a également déposé un dossier auprès du Collège Culinaire de France il y a quelques mois. Après avoir travaillé quelques années dans l’exploitation familiale, la jeune femme a repris les rênes de l’exploitation et cherchait un moyen de « continuer à se faire connaître du plus grand nombre », confie-t-elle. Selon elle, le nom offre « une belle visibilité » et surtout, « c’est un gage de qualité et de reconnaissance de notre travail », ajoute-t-elle. Elle adhère également pleinement aux « valeurs de sauvegarde du patrimoine culinaire » portées par l’association.

In total, 3,200 artisans, restaurateurs or producers are part of the Culinary College of France. In Tarn-et-Garonne, there are now six. Le Maraudeur and Nous joined the restaurant Antoine (Montauban), the winemaker Château Saint-Louis (Labastide-Saint-Pierre), the market gardener Domaine de Tabory (Nohic) and the arborist Yannick Colombié (Lizac).

 
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