La rumeur était fausse… Non, ChatGPT n’est plus interdit en depuis le 1er janvier 2025

La rumeur était fausse… Non, ChatGPT n’est plus interdit en depuis le 1er janvier 2025
La rumeur était fausse… Non, ChatGPT n’est plus interdit en France depuis le 1er janvier 2025

Le plus célèbre générateur de texte utilisant l’intelligence artificielle désormais interdit en ? Selon une rumeur qui s’est propagée sur les réseaux sociaux en décembre, ChatGPT aurait dû être supprimé dans le pays ces derniers jours, à compter du 1er janvier 2025.

Particulièrement viral sur TikTok, il a été partagé dans des vidéos cumulant plusieurs centaines de milliers de vues. « C’est confirmé, ChatGPT sera supprimé à partir de 2025 », « Ils nous enlèvent ChatGPT en 2025 ». Sur le réseau social, de nombreuses personnes se sont inquiétées de cette « information », certains se mettant parfois en scène avec humour : « Moi renouant avec la nature après avoir appris que ChatGPT sera supprimé en France en 2025 ». Dans certaines publications, cette « nouvelle » est même attribuée à une décision d’Emmanuel Macron.

FAUX

2025 est désormais là, et comme tout le monde peut le tester, ChatGPT est toujours disponible en France. Cette rumeur qui a circulé jusqu’à fin 2024 était infondée.

Après recherche, 20 minutes n / A Nous n’avons pas pu identifier de communiqué officiel du gouvernement ou de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) qui attesterait d’un projet de suppression de l’accès à cet outil. Comme le rapporte l’AFP, OpenAI, la société américaine à l’origine de ChatGPT, assure qu’elle « n’a connaissance d’aucune information qui pourrait corroborer une telle affirmation. »

ChatGPT dans le viseur des autorités

Cependant, la conformité de ChatGPT à la législation française et européenne n’est pas sans débat. En Europe, l’Italie avait temporairement suspendu ChatGPT pendant quatre semaines en avril 2023. Dans son communiqué (ici en italien), l’autorité italienne de protection des données a souligné « le manque d’informations pour les utilisateurs et toutes les parties intéressées dont les données sont collectées par OpenAI ». , mais surtout « l’absence de base légale justifiant la collecte et le stockage massifs de données personnelles » qui servent à entraîner les algorithmes. Un mois plus tard, l’interdiction a été levée, après des ajustements qui ont satisfait les autorités italiennes.

La même année, le ministre français de la Transition numérique, Jean-Noël Barrot, affirmait que ChatGPT ne devait pas être interdit, dans un entretien avec La Tribune où il a été invité à réagir à l’interdiction en Italie. Il propose plutôt « d’encadrer l’innovation pour qu’elle soit conforme aux principes auxquels nous sommes attachés ».

Dans son plan d’action 2023, la CNIL, l’organisme chargé de la protection des données en France, a révélé avoir reçu plusieurs plaintes contre OpenAI, et l’ouverture d’une procédure de contrôle. Au niveau européen, c’est le CEPD, dont le rôle est de faire respecter le Règlement général sur la protection des données (RGPD), qui est compétent en la matière, et qui a ouvert un groupe de travail sur ChatGPT en 2023. Tout récemment, l’Italie a de nouveau accusé ChatGPT de violation du RGPD. L’autorité de protection des données a donné 30 jours à OpenAI pour transmettre ses observations et donner une réponse, comme le souligne Numerama.

 
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