Bakel, 02 jan (APS) – Parmi les différents types de commerce, la pâtisserie semble être celle qui profite le plus des festivités marquant la fin de l’année à Bakel (est), période de forte croissance du chiffre d’affaires dans de nombreux secteurs économiques.
Pape Thiam, pâtissier, affirme que les affaires se sont bien passées pour lui en fin d’année.
« À vrai dire, cela a vraiment beaucoup fonctionné de notre côté. Et cela se produit depuis le début des vacances de Noël», a-t-il déclaré à l’APS.
“Notre chiffre d’affaires a vraiment augmenté” durant cette période, a insisté Pape Thiam, propriétaire d’une pâtisserie appelée Bahoré, un établissement spécialisé dans la vente de pains chocolat, croissants et pastilles de chocolat.
Il indique que depuis Noël et les grandes affluences caractérisant cette période de fête, il a dû augmenter les horaires de travail pour répondre à la demande, jusqu’à supprimer les temps de pause.
« On avait l’habitude de faire une pause, mais depuis les vacances, on n’a plus ce temps-là. Avec les activités de fin d’année, nous restions à pied de 7h du matin jusqu’à 4h du matin voire 5h du matin pour satisfaire un maximum de clients.
En revanche, pour Amy Coulibaly, vendeuse de jouets pour enfants, pétards et autres objets de décoration, les fêtes de fin d’année n’ont pas répondu aux attentes en termes de revenus.
“Les choses ne se sont pas déroulées comme nous l’espérions”, les affaires “ne fonctionnent pas”. Par rapport à l’année dernière où nous avions vendu beaucoup avant même le début du mois de janvier, cette année ce n’est pas le cas », dit-elle.
Awa a dû se contenter de « quelques revenus » provenant de la vente de pétards. Les jouets, en revanche, « n’ont pratiquement pas bougé, à vrai dire », explique la vendeuse.
« Certaines personnes passent des commandes, mais ne reviennent pas. Je pense qu’ils n’ont pas d’argent, les temps semblent durs », estime Amy Coulibaly.
Farmata, une mère de famille qui vend également des jouets au grand marché de Bakel, espère écouler ses articles début janvier.
“Nous attendons encore de voir avec le début de l’année si nous pourrons écouler toute la marchandise, mais nous n’avons pas constaté de grosse ruée avec les fêtes de fin d’année”, indique-t-elle.
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