l’essentiel
L’Ecolejohn est une association Revel qui a fêté ses 15 ans en 2024. Depuis un an, outre l’enseignement musical, elles proposent également des prestations vidéo pour des documentaires, des fictions, des publicités… ou des clips vidéo avec Amandine Bourgeois !
Lorsque Jonathan Teysseyré, directeur de l’Ecole Jean de Revel, rencontre Amandine Bourgeois, ils étaient tous deux adolescents. A l’époque, le jeune artiste n’avait pas encore réalisé Nouvelle Star. « Elle jouait avec le groupe de mon oncle à Revel. Je l’ai rencontrée plusieurs fois”, se souvient-il.
Et puis, leurs vies suivent des trajectoires différentes, jusqu’à ce qu’ils se croisent à nouveau. « Il y a un an, elle m’a appelé avec l’idée de tourner un clip, explique Jonathan Teysseyré. Si l’Ecolejohn dispense depuis 15 ans un enseignement musical, il existe depuis l’année dernière une filière entière dédiée exclusivement aux productions vidéo. Visiblement, le chanteur en avait entendu parler.
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C’est ici que commence la collaboration : Jonathan Teysseyré et Amandine Bourgeois co-réaliseront le dernier clip de la chanteuse. « Je cri la vie » est tiré de son album « MEUF (Mille et une femme) », sorti cette année.
L’épreuve du feu
«C’était une expérience folle, et une occasion de se faire connaître», confie le coréalisateur. « Nous étions cinq de l’Ecolejohn, gérant des plateaux pouvant accueillir jusqu’à 80 personnes. Nous avons dû nous occuper du personnel et de la sécurité. C’était un peu une épreuve du feu.
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Toute l’équipe de « John » a travaillé sur le projet pendant des semaines pour préparer le tournage. « Nous devions tourner dans une église de Toulouse, avec une chorale de 80 enfants. Nous avons appris 24 heures avant que le lieu ne pouvait plus nous accueillir », raconte Jonathan Teysseyré. Heureusement, le chanteur avait un plan B, dans les jardins des abattoirs de Toulouse. « Cela a complètement déconstruit le projet artistique. Avec les équipes, nous avons fait le point dans la voiture à 6h30, sur le trajet, pour savoir quoi faire sur place.
Autre moment angoissant, lors d’un tournage dans un lavoir à charbon abandonné, à Carmaux : « J’ai tenu les hanches du caméraman, pour qu’il ne tombe pas dans un trou pendant qu’il filmait », sourit le coréalisateur. « Tout cela reflète la réalité de ce qui se passe pendant le tournage. Il y a toujours des choses inattendues et il faut y faire face. Ce fut une expérience incroyable pour tout le monde. Depuis la sortie du clip, l’équipe est fière de constater les retours positifs. Le clip complète une jolie carte de visite.
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« Le centre vidéo est 100 % autonome. Nous sommes une dizaine, avec tous les corps de métier, du matériel de haut niveau. Nous améliorons vraiment nos compétences. Ils ont déjà d’autres projets : tournages de fictions, documentaires… et en recherchent de nouveaux, pour continuer à se développer.