Bien connue dans le monde agricole haut-marnais comme technicienne à la Chambre d’agriculture, Claire Doubre est décédée le 18 décembre. Un hommage lui a été rendu lors de ses funérailles, à Lévis, dans l’Yonne.
Comme le rappelle François Contat, ingénieur à la retraite, elle a travaillé pendant 35 ans au service de l’agriculture haut-marnaise. Lors de la cérémonie, le département était représenté par de nombreux responsables agricoles, salariés et agriculteurs. Venant de la Chambre d’Agriculture ou des différents groupements et associations au sein desquels Claire Doubre a travaillé, ils ont tous été unanimes à saluer son professionnalisme et son dynamisme. Ses domaines d’action ont été successivement le mouton, le cheval de trait ardennais, la biodiversité… François Contat parle d’un fort tempérament qui l’a toujours entraînée dans le feu de l’action.
Elle avait également accepté de prendre la responsabilité du syndicat général de l’agroalimentaire de Haute-Marne pour la CFDT. Une délégation lui a rendu hommage ainsi qu’à tous ceux qui l’ont accompagnée lors de ses épreuves de santé.
Des remerciements lui ont également été adressés au nom du Relais 52 dans lequel Claire Doubre s’est impliquée et a assumé le rôle de trésorière. Elle tenait à ce compagnonnage solidaire au sein de cette association « pour accueillir sans condition mais pas sans règles des personnes fragilisées par la vie ». François Contat parle d’elle comme d’une personne « aux passions multiples, rayonnante et à la joie communicative ».
« Passionnée, sans limites et toujours sur le terrain », Claire Doubre a toujours été appréciée dans les différents postes qu’elle a occupés au sein des équipes techniques de la Chambre d’Agriculture même si « parfois, dans les jeux de pouvoir, elle n’a pas reçu la reconnaissance qu’elle mérité. Il poursuit : « comme vous, nous savons que les situations des agriculteurs comme des salariés sont variées dans ce monde agricole et rural. Il n’y a pas une mais plusieurs agricultures et la nostalgie du passé ne peut masquer les intérêts divergents, voire opposés, de ses composantes. Oui, vous avez essayé de garder ces racines qui vous nourrissaient et respectaient chacun en tant que personne et en tant qu’acteur.
François Contat conclut : « Les nombreux hommages qui lui ont été rendus en ont témoigné et ont, sans doute, comblé en partie ces lacunes. Tous ceux qui l’ont accompagnée et notamment sa famille se réjouissent de ces messages réconfortants.
Frédéric Thévenin