Cet article a été automatiquement traduit de HIBAPRESS, la version arabe :
A.L_Heba Presse
Aujourd’hui, une campagne féroce a été lancée contre l’artiste et universitaire Latifa Ahrar, suite à sa nomination en tant que membre du conseil d’administration de l’Agence nationale d’évaluation et d’assurance qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique au Maroc. Bien que son parcours académique et théâtral témoigne de sa haute compétence, la campagne s’est concentrée sur le dénigrement de sa personne et de son expérience, qui reflète un phénomène dangereux et récurrent dans la société marocaine : l’attaque injustifiée contre les compétences nationales.
Latifa Ahrar n’est pas seulement une actrice, mais plutôt une universitaire éminente titulaire de diplômes supérieurs en théâtre et en arts, directrice de l’Institut supérieur de l’art théâtral et de la revitalisation culturelle et membre du Conseil exécutif de l’Institut international du théâtre de l’UNESCO. Son travail s’étend aux domaines de la formation artistique, de la recherche académique et de l’encadrement des établissements d’enseignement qui contribuent à la formation des futures générations de créateurs marocains.
Polémique artificielle : entre ignorance et distorsion
Ce qui est surprenant dans cette campagne, c’est que les critiques adressées à Ahrar ne portent pas sur ses qualifications ni sur sa capacité à contribuer à l’amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur au Maroc. Elle se concentre plutôt sur les aspects personnels et idéologiques, ce qui révèle une tendance à mélanger les cartes entre compétence professionnelle et différences personnelles ou culturelles.
La réussite du peuple, en particulier des femmes, est-elle devenue un crime qu’il faut cibler ? Latifa Ahrar ne fait pas partie de ces élites « nées avec une cuillère en or dans la bouche ». Elle est la fille du peuple et son père est un ancien militaire qui a passé sa vie à défendre le territoire national au Sahara marocain. Elle a lutté et s’est battue pour arriver là où elle est aujourd’hui. Son expérience de vie reflète les valeurs de travail acharné et de persévérance, faisant d’elle un symbole pour les Marocains aspirant à surmonter les obstacles et à réussir.
Défendre la compétence nationale
La nomination de Latifa Ahrar au conseil d’administration de l’Agence nationale pour l’évaluation et l’assurance qualité de l’enseignement supérieur n’est que l’aboutissement de sa longue carrière au service de la culture et de l’éducation. Sa présence à ce poste pourrait être l’occasion d’apporter une nouvelle vision qui équilibre la créativité académique et les tendances culturelles dans l’enseignement supérieur.
Les campagnes qui cherchent à saper la confiance dans les compétences nationales nuisent non seulement à l’individu ciblé, mais frappent également au cœur du progrès et du développement du pays. Au lieu du scepticisme, nous devrions célébrer chaque Marocain ou chaque Marocaine qui a su surmonter les défis et accéder à des postes de responsabilité grâce à son travail et son assiduité.
Un message aux critiques
À ceux qui mènent ces campagnes : quel message souhaitez-vous transmettre à la jeunesse marocaine ? Le succès et la diligence sont-ils devenus un motif d’attaque plutôt que d’encouragement ? Latifa Ahrar n’est pas un cas exceptionnel, mais plutôt un modèle d’ambition marocaine, et elle doit être une source d’inspiration et non une source de doute et de dénigrement.
Une société qui ne valorise pas ses compétences et ne défend pas ses symboles intellectuels et culturels est condamnée à la stagnation. Soyons solidaires contre ce phénomène qui menace le tissu national et réhabilite les acquis fondés sur la compétence et le travail.
Aujourd’hui, Latifa Ahrar est non seulement un symbole du théâtre et de l’art, mais aussi un symbole de la lutte contre le populisme et les discriminations qui entravent le progrès du Maroc.