Champion de , Pierre Fanlou traque la poule aux oeufs d’or au prix d’un travail de sélection

Champion de , Pierre Fanlou traque la poule aux oeufs d’or au prix d’un travail de sélection
Champion de France, Pierre Fanlou traque la poule aux oeufs d’or au prix d’un travail de sélection

Amoureux des animaux, le monteur de Daher est passionné par l’aviculture. Récemment, il a remporté la coupe de des clubs Bantam et a été sacré champion de France, fruit d’un long travail de sélection dans sa basse-cour.

C’est un peu l’histoire de la poule et de l’œuf. Quand Pierre Fanlou revient aux origines de sa passion, il y a bien sûr le sang et ce grand-père qui sélectionnait les pigeons. Mais aussi le hasard qui l’a amené, enfant, à acheter deux poulets rouges chez un ami au supermarché du centre de Vic-en-Bigorre. Suivront deux autres poules naines qui lui seront données et le voilà, adolescent, lancé sur le chemin de la sélection, à la quête de sa poule aux œufs d’or, pour donner naissance aux individus les plus cohérents avec les attributs de chacun. des races. . Un travail de prospection au long cours auquel se consacre entièrement cet ajusteur chez Daher, également ultra-remorque. « Il faut trouver les reproducteurs les plus aptes à améliorer les caractéristiques de chaque poule ou coq et se rapprocher de la perfection ou du moins de leurs propres attributs tant au niveau de la forme générale que du plumage, du dos, des ailes, de la queue… Il faut trouver des sujets compatibles entre coqs et poules, avoir une bonne connaissance en génétique et anticiper ce que cela va donner. Il faut savoir les élever au bon moment pour que les poules soient adultes au moment des expositions. est vraiment un univers où l’on n’est jamais sûr de rien… »

Pierre Fanlou présente sa dernière volaille intitulée : un combattant indien nain et une famille d’oiseaux espagnols à face blanche.
NR – ANDY BARREJOT

Notez chaque œuf, chaque croisement

Pierre est spécialisé dans les poules naines, autour de quatre races pour lesquelles il compte une quarantaine d’éleveurs dans son troupeau. Dernièrement, il a vu son combattant nain indien sacré champion de France et remporté la Coupe de France du Batam Club Français, le plus ancien club du pays, avec une famille d’Espagnols au visage blanc. «Cela met en valeur la qualité globale de l’élevage», explique l’Andrésian, dont les gallinacés peuplent le garage et la cour. La volaille naine nécessite un élevage plus fin, plus technique et nécessite également moins d’espace. peut donc faire plus de choix. Un travail que Pierre, déjà sacré sur deux autres races, note scrupuleusement dans ses carnets pour lister la pertinence des accouplements. « L’élevage est un défi constant. Cela ne s’arrête jamais. On peut toujours chercher quelque chose de mieux, en faisant venir des animaux (il a accueilli des volailles d’une ferme hollandaise pour les vacances) pour apporter un autre sang, une autre génétique.»

Préserver les races

Une passion que partage Pierre, lui qui fut président de la Société Avicole de Bigorre et est régulièrement appelé à juger des animaux, en France et dans toute l’Europe. Le quadragénaire poursuit sa quête, avec l’espoir de soulever le vase de Sèvres, ce prix du président de la République, graal de tout éleveur qu’avait remporté Jean-Pierre Gleyzes, éleveur voisin de Chis. Mais pas seulement… « Il y a la partie compétition, mais aussi la préservation de ces races anciennes, plus ornementales en ce qui concerne les poules naines, qui tendent à disparaître au profit de l’élevage industriel et de races plus productives. » Ou quand sélectionner des poules est un hobby dont on peut être fier…

France

 
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