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La Ville rose est plongée dans un épais brouillard, un phénomène courant mais dépendant de conditions météorologiques spécifiques.
C’est un phénomène courant, mais pas fréquent. Depuis ce matin, la Ville rose est plongée dans une nappe de brouillard qui, au fil des heures, tend à se dissiper. Brume déjà présente hier, notamment le soir, et qui devrait l’être encore ce mardi matin. « C’est la saison du brouillard, il y a du brouillard fréquent entre les mois de novembre et janvier. Il évolue au fil des heures et à Toulouse a tendance à se dissiper grâce à la présence du vent d’Autan”, rappelle Patrick Galois, prévisionniste à Météo France.
Pourtant, ce lundi, aucune rafale n’est venue disperser le brouillard. Et elle a tendance à persister lorsqu’il y a peu d’amplitude thermique dans la journée, avec des différences de degrés peu fluctuantes entre le soir et le matin. Ce lundi, il faisait 3°C à 13h, 2°C est annoncé à 19h et 0°C à 1h mais aussi à 7h ce mardi.
« Nous avons affaire à des brouillards radioactifs. Cela se produit lorsque les nuits sont de plus en plus longues, que la terre se refroidit, l’atmosphère aussi et que le taux d’humidité est à son maximum », poursuit le spécialiste.
L’humidité ne peut plus s’échapper, elle est en quelque sorte piégée dans un nuage de gouttelettes d’eau au plus près du sol. Le soleil n’est pas assez haut, et pas assez fort pour percer les couches nuageuses, le brouillard devient épais, à couper au couteau comme dit le proverbe. « Toutes les vallées, y compris celle de la Garonne, favorisent la formation de brouillard. L’eau constitue une source d’humidité et il y a un effet de bassin avec l’air froid qui reste au fond de la vallée. Mais c’est un phénomène que l’on retrouve plus souvent à Agen qu’à Toulouse où le vent d’Autan joue souvent un rôle dissipateur”, conclut Patrick Galois.
Si l’on sait que certaines zones sont plus propices à la formation de brouillard, comme les vallées, les zones marécageuses ou encore les zones forestières, il est difficile pour les météorologues de prédire leur durée, voire leur intensité, en raison de la complexité de leur processus de formation.
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