L’armée ukrainienne a évoqué lundi des “problèmes” avec une brigade de 4 500 soldats, dont 2 300 formés en France.
Publié le 01/06/2025 20:31
Mis à jour le 01/06/2025 20:41
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L’armée française, qui a entraîné une brigade ukrainienne en France avant son départ au front, a indiqué lundi 6 janvier avoir observé “quelques dizaines” de désertions pendant l’entraînement, après qu’un commandant ukrainien ait mentionné “problèmes” au sein de cette unité. « Il y a eu un certain nombre de désertions, mais celles-ci restent très marginales compte tenu du volume de personnes formées »a déclaré à l’AFP un responsable de l’état-major français.
Selon lui, les soldats entraînés étaient soumis à « un régime (…) imposé par le commandement ukrainien ». Plus “on ne criminalise pas la désertion en France”il a souligné. « Si quelqu’un désertait, un procureur français n’avait aucune autorité pour arrêter cet individu. Et le droit accordé aux autorités ukrainiennes sur le sol français n’est qu’un droit disciplinaire.»
Le commandant des forces terrestres ukrainiennes, Mikhaïlo Drapaty, s’est exprimé lundi “problèmes” au sein de cette brigade, après des révélations dans la presse sur des cas d’abus de pouvoir et de désertions. “Dans la mesure du possible, tous ces problèmes sont en train d’être résolus”a-t-il poursuivi, assurant que le nombre de désertions de militaires formés en France était “minimum”.
“Je ne vois pas vraiment ce qu’on pourrait qualifier d’abus de pouvoir”a estimé de son côté le chef de l’état-major français. “En tout cas, rien n’a été rapporté concernant le stationnement des Ukrainiens en France ou ce qui s’est passé lors de ces entraînements.” Il a insisté sur le fait que la formation avait été “selon” aux souhaits des Ukrainiens, en matière « équipement, durée et niveau de formation ».