Près de 500 jours depuis sa dernière tenue du maillot de l’équipe de France, et pourtant, Romain Ntamack semble toujours inébranlable au poste de numéro 10 dans l’esprit de Fabien Galthié, malgré les blessures, malgré Thomas Ramos, malgré Matthieu Jalibert.
Dans leÉquipel’ouvreur toulousain, qui a dû une nouvelle fois déclarer forfait lors de la dernière tournée d’automne après avoir déjà raté la Coupe du monde et le tournoi 2024, explique s’être toujours senti choyé par le staff pendant ces longs mois d’absence : « Le staff m’a appelé de de temps en temps pour avoir des nouvelles, pour discuter du plan de jeu, je me sentais impliqué. C’est pourquoi je me suis toujours considéré comme un membre de cette équipe. J’ai gardé ma confiance. J’ai eu le sentiment de ne pas être oublié. En revanche, cela ne me garantit en aucun cas une place dans le groupe. C’est à moi de faire mes preuves chaque week-end.
«Je n’y suis pour rien si le staff a préféré Thomas»
Interrogé, justement, sur ce statut un peu particulier en Bleu, Romain Ntamack s’excuserait presque pour ses performances qui lui font débuter des matchs pour peu qu’il soit apte à jouer : « J’ai toujours essayé de prouver du mieux que je pouvais que je méritais cette place. , tout en sachant que le maillot de l’équipe de France n’appartient à personne. Il faut être bon à chaque match pour conserver le maillot. Et tant pis pour Matthieu Jalibert, qui n’a pas réussi à s’imposer malgré la longue absence de son concurrent direct au poste pendant cinq ans.
« J’ai le sentiment que ce débat sera sans fin. Je le répète, je n’ai jamais rien réclamé. Je ne suis pas là depuis un an et demi et la logique aurait voulu que ce soit lui qui prenne le relais. Il a eu l’occasion de le faire. Ce n’est pas à moi de juger ses performances. Si le staff a préféré Thomas (Ramos) lors des derniers matches, je n’y suis pour rien. C’est dommage que le débat soit encore centré sur Ntamack-Jalibert alors que, lors du Tour de novembre, Thomas a été très bon et il est devenu numéro 1 au poste. Toutefois, son coéquipier toulousain devrait retrouver le poste de latéral en janvier pour la réception du Pays de Galles. A condition bien sûr qu’aucune blessure ne contrarie les plans de Romain Ntamack.
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