2025, comme 2024, 2023 et 2022, sera-t-elle l’une des années les plus chaudes que la France ait enregistrée depuis le début des mesures ? SI l’effet du réchauffement climatique rend cela probable, il est évidemment impossible de le savoir à partir du 1er janvier. En revanche, on sait déjà que les premiers mois de l’année placeront 2024 sur une trajectoire lui permettant de redevenir une année particulièrement chaude.
Un trimestre qui s’annonce chaud
Selon les tendances sur trois mois dégagées par Météo France, “un scénario plus doux que la normale est clairement” privilégié en France pour les mois de janvier, février et mars 2025. Selon l’organisme de prévision, ce scénario a en effet 70% de chances de se réaliser contre 33% dans un scénario où aucun indice particulier concernant les températures ne serait détecté (puisque Météo La France répartit ses pourcentages de chance selon trois scénarios : plus froid, plus chaud ou conforme à la normale)
Comme le montre l’image ci-dessous, construite en compilant les données des principaux modèles de prévisions saisonnières, une anomalie de température positive (différence avec la normale) est effectivement attendue dans toute l’Europe pour la période de janvier à mars.
Toutefois, comme le souligne Météo France, un quart en moyenne plus chaud que la normale ne signifie pas qu’il ne connaîtra pas d’épisodes froids ponctuels, en fonction des circulations atmosphériques observées à un instant donné. Comme le souligne Météo Villes, les premiers jours de janvier s’annoncent plutôt froids.
Vers un quartier sec dans le sud de la France
Quant aux précipitations, Météo France indique que « Des conditions plus sèches que la normale sont probables sur le sud de la France et la péninsule ibérique ». D’autre part, “Aucun scénario n’est privilégié pour le reste de la France et la majeure partie de l’Europe”, précise l’institut de prévision.
Météo Villes et La chaîne météo indiquent de leur côté que le niveau de précipitations attendu sur l’ensemble du trimestre devrait être conforme à la normale, même si février pourrait être soumis à quelques épisodes pluvieux de plus que d’habitude.